L’écologie en soi
La science physique montre aujourd’hui en nombre de ses résultats qu’il y a en l’homme de pertinents ressentis physiques à la hauteur de démonstrations. Survient alors la question de savoir si l’environnement, au sens le plus large qui soit, est susceptible d’être intégré, du moins possiblement, en l’homme. Dans l’affirmative, nos cinq sens n’ont plus l’exclusivité. Il s’en suit, alors, qu’il n’est pas d’écologie sans notre conception de l’homme, de ce qu’il est en lui-même. Ainsi, l’homme est-il appelé à reconnaître une responsabilité à la fois personnelle et collective dans tous les domaines de la nature. Plus encore, un humain peut, certes, se trouver conditionné, poussé par des facteurs externes, nombreux et puissants : les structures, les systèmes, les autres. Mais des causes se trouvent, aussi, liées à l’histoire de chacun, engageant sa liberté et, par là, sa responsabilité, davantage encore, dans tous les domaines de son existence.
