Ethnographies des mondes à venir

Quelle société imaginer pour s'adapter et résister ?Si l’on veut enrayer la catastrophe écologique en cours, il va falloir, nous dit-on, changer de fond en comble nos relations à la nature, aux milieux de vie ou encore aux vivants non-humains. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Dans quels projets de société cette nécessaire transformation peut-elle s’inscrire ? Et quels sont les leviers d’action pour la faire advenir ?Illustré en contrepoint de planches de BD, ce livre esquisse la perspective d’une société hybride qui verrait s’articuler des structures étatiques et des territoires autonomes dans un foisonnement hétérogène de modes d’organisation sociale, de manières d’habiter et de cohabiter.Professeur émérite au Collège de France, médaille d’or du CNRS, Philippe Descola est l’auteur notamment de Les Lances du crépuscule (Plon, 1993), Par-delà nature et culture (Gallimard, 2005) et Les Formes du visible (Seuil, 2021).Ancien chercheur, créateur du blog Puntish, Alessandro Pignocchi a publié des romans graphiques inspirés des travaux de Philippe Descola : Anent. Nouvelles des Indiens Jivaros et les trois tomes du Petit traité d’écologie sauvage (Steinkis, 2016 et 2020) ; et de sa rencontre avec la Zad de Notre-Dame-des-Landes (La Recomposition des mondes, Seuil, 2019).***« Dialogue soutenu et illustré, Ethnographies des mondes à venir imagine ce que pourrait être une "nouvelle cosmopolitique" orientée vers la sobriété et l’égalité. » Le Monde« Un livre évidemment très sérieux qui va devenir une référence pour étudiants et chercheurs peu ou prou intéressés à de nouvelles façons de faire de la politique. » Libération« Changer notre rapport à la nature pour changer le monde, voilà ce que proposent les deux auteurs au long d’une conversation salutaire, entre textes et images. » Lire magazine littéraire« Quand un auteur de BD dialogue avec un anthropologue sur notre rapport au vivant, cela donne Ethnographies des mondes à venir. » Le 1 hebdo