Treatment in progress...
Close notification

We are back !

Welcome on your new side.fr !

Display notification

Où va l'antiracisme?

Taguieff Pierre-André, De Mecquenem Isabelle
Publication date 26/04/2023
EAN: 9791037029515
Availability Available from publisher
Dans ce bref essai, Pierre-André Taguieff s’interroge sur le devenir de l’antiracisme, qu’il analyse comme un ensemble de croyances et de pratiques oscillant entre le pôle des valeurs universalistes et celui des valeurs identitaires ou différentialis... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherHERMANN
Page Count78
Languagefr
AuthorTaguieff Pierre-André, De Mecquenem Isabelle
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date26/04/2023
Weight73 g
Dimensions (thickness x width x height)0.00 x 10.80 x 17.80 cm
Pour ou contre l'universalisme
Dans ce bref essai, Pierre-André Taguieff s’interroge sur le devenir de l’antiracisme, qu’il analyse comme un ensemble de croyances et de pratiques oscillant entre le pôle des valeurs universalistes et celui des valeurs identitaires ou différentialistes. Soumettant les discours antiracistes contemporains à un examen critique, il analyse la tentation croissante du relativisme culturel radical alimentée par le déconstructionnisme et le constructivisme social, la racialisation de tous les problèmes de société, la sacralisation des « minorités » érigées en victimes et la séduction exercée par ce qu’il appelle le néo-antiracisme, c’est-à-dire un antiracisme réhabilitant l’idée de race ou d’identité raciale, faisant ainsi surgir, par un retournement paradoxal, un antiracisme racialiste, voire raciste. Nourrie de slogans et de mots de passe (« racisme systémique », « racisme d’État », « intersectionnalité », « privilège blanc », etc.), une nouvelle langue de bois pseudo-antiraciste s’est diffusée dans le champ des sciences sociales, ainsi que deux grands dogmes idéologiques : la principale forme de racisme serait aujourd’hui représentée par l’« islamophobie », et le racisme serait toujours et exclusivement le fait des « Blancs », légitimant dès lors ce qu’il faut bien appeler un racisme anti-blanc. Face à ces dévoiements inquiétants du néo-antiracisme, seule l’exigence d’universalité peut permettre de penser une fraternité qui ne soit pas tribale et une solidarité qui ne soit pas sectaire.