En 2001, la loi Taubira institue l'esclavage comme crime contre l'humanité et prescrit son enseignement à l'école. L'ouvrage propose d'étudier les enjeux littéraires et mémoriels des fictions historiques pour la jeunesse qui abordent cette question vive.Depuis la promulgation de la loi Taubira qui, en 2001, institue l'esclavage comme crime contre l'humanité et prescrit son enseignement dans les classes, l'édition pour la jeunesse et la recherche se sont emparées de cette question vive. Ce contexte mémoriel, éditorial et scientifique invite à étudier, au plan historique et littéraire, la prise en compte de l'esclavage dans les livres pour la jeunesse, ses modalités et ses enjeux. Il s'agit d'interroger le genre de la fiction historique, ses atouts et ses limites dans un domaine régi par une tension permanente entre le docere et le placere.