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L’Afrique des coups d’État

Domwa Fonretouin
Publication date 02/02/2025
EAN: 9789956632824
Availability Available from publisher
Domwa Fonretouin ne cesse de surprendre ses lecteurs. Après sa pièce, plutôt sociale Coronavirus, le drame de l’ignorance (2020), il signe L'Afrique des coups d'État, une tragédie en trois actes où son talent de dramaturge politique est confirmé. J’a... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherGUIGUESS
Page Count107
Languagefr
AuthorDomwa Fonretouin
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date02/02/2025
Weight1500 g
Dimensions (thickness x width x height)5.00 x 15.20 x 22.80 cm
Domwa Fonretouin ne cesse de surprendre ses lecteurs. Après sa pièce, plutôt sociale Coronavirus, le drame de l’ignorance (2020), il signe L'Afrique des coups d'État, une tragédie en trois actes où son talent de dramaturge politique est confirmé. J’ai le plaisir d’avoir lu une pièce théâtrale réaliste et engagée.Toute l’intrigue débute au premier acte lorsque le conseiller Abdoulaye, en lanceur d’alerte hors pair, a eu le courage de dire à Monsieur Haïga, le président de la République de démissionner parce que le pays – dont l’auteur n’a pas voulu nommer–, manifeste contre sa mauvaise gouvernance. Ce dernier le destitue malgré l’avis contraire de Haïbong, son directeur de cabinet comme cela se passe dans beaucoup de pays africains où la vérité blesse. Sométy, le bras droit de Haïga, comme bien de « doungourous du pouvoir » trouve que c’est être malade ou « vouloir gâter le gombo » des enfants que de demander au président de démissionner. Brahim, l’ami d’Abdoulaye, sachant bien que la solution à la crise est la démission du président, lui dit aussi qu’en ce moment, la vérité cause énormément de tort. Pour lui, le monde lui-même est assis sur le mensonge et l'hypocrisie ; il n’est point nécessaire de vouloir changer les choses. En colère, le président demande à Sométy d’assassiner le conseiller Abdoulaye, devenu un caillou dans sa chaussure. N’est-il pas vrai que beaucoup d’hommes politiques ont été tués à cause de leur prise de position contre les dirigeants véreux au nom de la liberté d’expression ? Abdoulaye démissionne et disparaît. Deux semaines plus tard, une grande manifestation organisée par la plateforme « Le Peuple d’abord » est réprimée. Bilan : Plus de deux cents morts, environ quatre cents blessés et plus de cinq mille arrestations. C’est un carnage en pleine démocratie pour la confiscation du pouvoir.Au deuxième acte, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement tente en vain de convaincre les leaders de la plateforme citoyenne « Le Peuple d'abord » : « Le fait que le Président soit à la tête du pays apporte de la stabilité sur l'ensemble du territoire national et dans la sous-région face aux terroristes et aux rebelles sans foi ni loi, dit-il. » Mais les leaders de la plateforme s’accrochent fortement à leur position estimant que le peuple est fatigué de ce système qui l’a pris en otage. Le Ministre ne réussit pas à les convaincre. Décidé à les faire taire à tout prix, le président ordonne à Baachirbélé, Ministre de la sécurité, d’aller plus loin s’il le faut pour arrêter les mouvements de contestation tout en comptant sur la Fransahel qui est prête à protéger « l'intégrité territoriale » du pays. Tout cela ne change rien à l’ardeur des manifestants. Le plan de massacrer les manifestants est laborieusement mis en place par le pouvoir. Tous les militaires adhèrent-ils aveuglement à l’exécution de ce plan qui fait profiler le bain de sang ? En poursuivant la lecture, vous serez situés sur cette question importante.En dépit de ce climat de psychose généralisée, la société civile et les opposants politiques ne faiblissent point. Ils continuent à dénoncer le manque d’emploi pour les jeunes, la défaillance du système éducatif, la violation flagrante des droits humains dont ceux des femmes et des filles, l’injustice, les massacres des citoyens et bien d’autres maux qui minent la République. Le président, face à toutes ces revendications et questions aussi dérangeantes, reste de marbre. Finalement, Jacqueline obtiendra le soutien de Wagner avec la complicité de Dimitri, l’ambassadeur russe, pour renverser le pouvoir de Haïga. Réussira-t-elle ? La suite nous le dira. L’événement qui se déroule jusque-là est du réalisme cru préjudiciable en dehors de la fiction.Au troisième acte, c’est la débandade, la guerre, le sauve-qui-peut. Un Conseil Supérieur Militaire de Transition est mis en place pour assurer la direction du pays avec un gouvernement civil d'union nationale jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement soit constitué comme c’est à la mode aujourd’hui en Afrique. Jacqueline est Madame la Présidente de ce Conseil. Dourra, le Président du Parti Rassemblement du Peuple pour la République et la Démocratie, devient son Premier Ministre. Cela peut se lire comme une volonté d’affranchir la femme et de lui donner de l’espoir.Chers lecteurs, il revient à vous de découvrir le joyau enfoui dans la profondeur de cette pièce. A la fin de votre lecture, vous retiendrez certainement une chose : le livre que vous avez entre les mains démontre clairement l’incertitude dans le devenir de beaucoup de coups d’Etat en Afrique d’où le titre L'Afrique des coups d’Etat. Je vous encourage à le lire avec beaucoup de plaisir et surtout avec une attention soutenue.En effet, une lecture minutieuse et critique de cette œuvre théâtrale informe, de façon osée, sur la réalité politique de certains pays africains bien connus. Une mise en scène ou en film donnera plus de résultat en termes de prise de conscience des p...