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les biotopes-marie

Reymond Emmanuel, Lugg Casper André, Aasen Pål H.
Publication date 17/11/2025
EAN: 9782959912146
Availability Available from publisher
les biotopes-marie est la traduction du sixième recueil du poète norvégien Casper André Lugg, mariabiotopene, publié en 2020. Casper André Lugg est l’auteur d’une œuvre presque tout entière située dans l’espace de rencontre entre l’homme et une natur... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherEKLYZ
Page Count56
Languagefr
AuthorReymond Emmanuel, Lugg Casper André, Aasen Pål H.
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date17/11/2025
Weight150 g
Dimensions (thickness x width x height)0.50 x 15.00 x 22.50 cm
les biotopes-marie est la traduction du sixième recueil du poète norvégien Casper André Lugg, mariabiotopene, publié en 2020. Casper André Lugg est l’auteur d’une œuvre presque tout entière située dans l’espace de rencontre entre l’homme et une nature qui apparaît autant comme un enjeu d’attention que comme un terrain pour l’exploration d’une langue dans la langue, à travers laquelle un autre rapport au monde est rendu possible. Partant de la brèche que le langage opère dans notre expérience du monde, les poèmes qui composent les biotopes-marie s’attachent à faire ressortir combien cette séparation nous rend du même coup capables de nous rapporter à une transcendance au cœur du vivant, dès lors qu’elle nous permet de ressaisir la dimension nécessairement partielle de toute connaissance. En une poésie à la fois concentrée et relâchée, qui tourne autour de quelque chose qui ne peut se dire directement tout en ménageant des moments de grande évidence grâce à sa justesse prosodique, le livre trouve dans la nature une pluralité de seuils pour rencontrer les formes de vie dans leur irréductible altérité. Mais dans cette langue singulière, la nature en vient aussi à fonctionner comme un espace figural, où se redonne quelque chose de notre humanité, ouvrant un rapport à l’existence fait de disponibilité et d’accueil, dans le prolongement de l’analogie avec le monde végétal tracée par Simone Weil, dont la phrase suivante est reproduite au début du livre : « Il n’y a qu’une faute : ne pas avoir la capacité de se nourrir de lumière ».