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Une Année rose et noire

PRIEUR Frédéric
Publication date 10/07/2025
EAN: 9782959657610
Availability Not yet published: 10/07/2025
Inaugurant la collection de poésie des éditions Le rayon blanc, Frédéric Prieur, découvert dans les films mémorables de Nicolas Philibert sur la psychiatrie, Sur l’Adamant (Ours d’Or à la Berlinale 2023), consacré à la péniche-centre de jour psychiat... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherLE RAYON BLANC
Page Count40
LanguageNo language content
AuthorPRIEUR Frédéric
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date10/07/2025
Weight1 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 12.00 x 21.00 cm
Inaugurant la collection de poésie des éditions Le rayon blanc, Frédéric Prieur, découvert dans les films mémorables de Nicolas Philibert sur la psychiatrie, Sur l’Adamant (Ours d’Or à la Berlinale 2023), consacré à la péniche-centre de jour psychiatrique l'Adamant, et La Machine à écrire et autres sources de tracas (2024), nous livre un recueil poignant. Passager de l’Adamant et habitant incontournable du Marais, Prieur est poète, chansonnier, auteur de bande-dessinées et de romans-photos. Il nous a confié des documents et des poèmes de jeunesse bouleversants, jusque-là gardés secrets dans les tréfonds de son atelier au coeur du Marais. L’année 1976, teintée de nuances roses et noires, fut pour lui à la fois une période de crise et d’intenses créations. Avec la sensibilité d’un alchimiste rimbaldien, Prieur en a extrait sa pierre philosophale : une poésie faite de tourments et d’illuminations."Me voici cette fois chez Frédéric, autre grande figure de l’Adamant, que Bruno et Céline sont venus aider à faire du rangement. On peine à se mouvoir parmi les piles de livres, les cartons à dessins, disques vinyles et objets en tous genres qui envahissent l’espace cuisine et salle de bains comprises - sans parler des planches de BD, collages et albums que confectionne cet ancien élève de l’École des Arts Appliqués, ni des montages sonores qu’il réalise et retravaille inlassablement au moyen du petit magnéto à cassettes qui ne le quitte jamais. Frédéric ? Difficile de décrire en quelques mots l’univers de cet homme où se croisent et se recroisent sans fin les Doors, les Pink Floyd, Tintin, Kafka, Rimbaud, Cocteau, Bresson, Rivette, Wim Wenders et Agnès Varda, Van Gogh et Antonin Artaud... J’en passe! Homme de grande culture aux multiples talents, un jour dessinateur, le lendemain musicien, poète ou bédéiste, et avec ça blagueur, affable, alerte, hyper sensible et tendre, dont la lecture du monde est si imprégnée de ces icônes qu’il revisite toute chose, jusqu’au moindre événement de sa vie, à la lumière de leurs oeuvres et de leurs destinées en un jeu de miroirs et de correspondances sans cesse réactivé." Nicolas Philibert Extraits de presse « Si Sur l'Adamant a un personnage central, c'est Frédéric Prieur, qui se distingue par ses lunettes aviateur et ses chemises colorées à col pointu. Lorsque Philibert et moi arrivons, il nous accueille à l'entrée tel un capitaine, un magazine enroulé servant de longue-vue. Avant de rejoindre les passagers, Prieur était étudiant dans une université parisienne, mais il rencontrait des difficultés. J'étais complètement déphasé, hors de l'espace, raconte-t-il, fraîchement sorti d'un atelier de radio. Je n'étais nulle part et personne. Je me noyais. Sur le bateau, il consacre la plupart de son temps à s'immerger dans la culture, ayant un intérêt presque encyclopédique pour les années 70 et 80. Les films, la science-fiction, les bandes dessinées et la pop music m'ont aidé à rester en vie, confie-t-il. Sinon, je ne sais pas ce que je serais devenu – peut-être une épave. » Philip Oltermann, The Guardian, 2 novembre 2023 « Après Sur l'Adamant, puis Averroès et Rosa Parks, Nicolas Philibert nous ouvre avec ce troisième volet de sa trilogie sur la psychiatrie l'espace intime des patients, dans leur chez-soi. [...] On en apprend aussi beaucoup sur Frédéric, en entrant dans son antre, un beau capharnaüm, tout autant médiathèque, bibliothèque, galerie d'art, que salon de musique. Un lieu chargé d'histoire et de culture, et aussi habité de toute sa singulière personnalité, dans lequel il faut zigzaguer pour circuler. Frédéric en profite pour montrer ses jouets d'enfant, qu'il a conservés, et aussi ses oeuvres, des grands tableaux colorés, ou encore ses disques. Tout un monde, avec des éboulements. Quand Jean Cocteau s'écroule, on prend L'Odyssée pour caler. Je l'ai remis à sa place, il était un peu envahissant, lâche Frédéric, une pointe d'humour toujours en embuscade derrière sa voix cinématographique. » Laurence Houot, Franceinfo, 4 avril 2024