On ira voir la mer demain. Ou dimanche.

Autour d’un café, Paul et sa mère se remémorent le drame familial. La vérité est enfin mise au jour dans un huis clos où l’émotion et les non-dits éclatent à chaque page.— Quand tu étais petit, tu adorais la limonade. Et la grenadine. Et encore plus quand je mettais de la grenadine dans la limonade. Tu appelais ça la limodine. T’avais inventé ce nom, tu t’en souviens?? Tu t’en souviens, dis??— Oui, je me souviens. J’en ai bu y a pas longtemps, tiens.Elle déchiquette le papier autour du sucre et aligne, un à un, les petits morceaux autour de la tasse. Elle hume avant de goûter. Elle a toujours fait ça. Elle adore le café. Celui-ci est délicieux. Elle veut en profiter.— De quoi??Entièrement fictionnel, ce roman, adapté de la pièce de théâtre Libre(s), reflète avec justesse les drames vécus par les familles, dans toute leur complexité et leurs ramifications sociales.Cette création est régulièrement sollicitée par les associations dans le cadre de leur mission d’information, de prévention et de soutien aux victimes et familles.