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Quand le chagrin fait danser les mots

Benoit Catherine
Publication date 30/09/2025
EAN: 9782930746661
Availability Available from publisher
Le 20 décembre 2022, j’ai perdu mon petit frère.Cette date, j’aurais voulu l’effacer, la déchirer, l’arracher du calendrier. Ces mots, j’aurais voulu ne jamais les écrire, pour que cette douleur ne m’appartienne pas. Pour que ce livre, celui qui cont... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherBAP
Page Count378
LanguageNo language content
AuthorBenoit Catherine
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date30/09/2025
Weight5 g
Dimensions (thickness x width x height)2.50 x 14.80 x 21.00 cm
Le 20 décembre 2022, j’ai perdu mon petit frère.Cette date, j’aurais voulu l’effacer, la déchirer, l’arracher du calendrier. Ces mots, j’aurais voulu ne jamais les écrire, pour que cette douleur ne m’appartienne pas. Pour que ce livre, celui qui contient ces phrases, ces souvenirs, cette absence, ne voie jamais le jour. Pour que tout prenne une autre tournure, que les pages de mon histoire se remplissent d’une encre plus douce. Mais parfois, la vie frappe. Sans prévenir, sans grâce, sans logique. Et, quand elle le fait, elle ne demande pas notre avis. Elle nous arrache à notre quotidien, nous secoue, nous bouleverse. Notre cœur semble trop étroit pour contenir une détresse aussi grande. Onpense qu’on ne le pourra pas. Que chaque minute supplémentaire nous brisera un peu plus. Et pourtant, on continue. On avance. Les yeux rougis, l’âme en miettes, le corps engourdi par la peine. Puis, un jour, contre toute attente, on se surprend à respirer plus librement. Pas parce qu’on a oublié, non. Jamais. Mais parce qu’il existe une façon de faire cohabiter la douleur et la vie.Au creux de mon chagrin, j’ai ressenti ce besoin viscéral d’écrire. Écrire la souffrance qui précède la lumière. Pour garder une trace. Pour ne pas laisser le silence tout emporter. Pour qu’il reste là, quelque part, entre ces lignes. Parce que le vide serait trop grand sans lui. À travers ces pages, je vous invite à découvrir que, même dans le silence de l’absence, survit cette certitude : les liens ne se brisent pas. Ils ne disparaissent jamais. Ils subsistent. Invisibles. Mais intacts. Toujours