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Quarto n°140 : Lituraterrir - Octobre 2025

Quarto
Publication date 03/10/2025
EAN: 9782930653396
Availability Available from publisher
Lituraterrir, qui donne le titre de ce numéro, a été forgé par Lacan dans son texte « Lituraterre » publié en 1971. Mot assurément nouveau à l’époque, un peu moins à la nôtre, il ne constitue pas pour autant un néologisme. Cancer verbal selon Lacan, ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherREV QUARTO
Page Count120
LanguageNo language content
AuthorQuarto
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date03/10/2025
Weight4 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 21.00 x 29.80 cm
Lituraterrir, qui donne le titre de ce numéro, a été forgé par Lacan dans son texte « Lituraterre » publié en 1971. Mot assurément nouveau à l’époque, un peu moins à la nôtre, il ne constitue pas pour autant un néologisme. Cancer verbal selon Lacan, le néologisme détruit la langue tout comme le sujet qui l’énonce, puisque celui-ci se retrouve écrasé sous un trop grand poids de réel – c’est d’ailleurs la clinique des psychoses qui en constitue le champ électif. Lacan ne cherchait évidemment pas à détruire la langue, mais plutôt à la faire résonner au-delà du sens commun sagement rangé dans nos dictionnaires. Ce numéro n’est pas consacré uniquement à la lettre, mais aussi aux publications qui sont les nôtres – L’Hebdo Blog, La Cause du désir, Ornicar ?, Mental, Studio Lacan –, et auxquelles la dernière journée de Question d’École a été consacrée. C’est l’occasion de vérifier qu’écrire n’est pas publier, ce serait même l’inverse, puisque publier revient peu ou prou à faire escabeau de ce dont il a fallu se séparer. Vous pourrez aussi mesurer l’effort de chaque revue pour ne pas tomber dans l’ornière qui guette toute publication, celle de se transformer en poubelle, puisque chaque lettre est proche du déchet – Lacan en a forgé un autre mot nouveau, celui de poubellication.L’impertinence propre au bon lecteur l’amènera à poser la question de savoir pourquoi une pratique de bavardage comme la nôtre accorde une telle importance à la lettre. La réponse de Lacan est de considérer que nous écrivons même en parlant à l’instar de l’analysant dont le travail consiste à cerner le réel qui le fonde.Lituraterrir fait encore résonner la dimension de l’atterrissage indispensable à la psychanalyse. Les analystes n’ont effectivement pas d’autre choix que de faire la théorie de leur pratique, mais toujours dans l’après-coup – jamais avant. Et en quoi consiste le contrôle sinon en un effort d’écrire ce qui s’est passé, seule façon d’échanger les semblants qui font notre ordinaire pour une touche de certitude ?Le lecteur trouvera encore dans ce numéro un dossier consacré à ceux qui sont forcés de vivre avec les divers diagnostics dys – de la dyslexie à l’autisme sous le label poétique de troubles neurodéveloppementaux, autant d’évadés plus ou moins volontaires de la prison psychologique construite par le discours du maître moderne.En cette période marquée par la publication récente du Séminaire de Lacan sur L’Acte psychanalytique, ce numéro ménage aussi la place qui convient aux travaux consacrés à sa lecture.