Il y a chez Myriam Cliche un don de simplicité trompeuse, qui est particulièrement sensible dans cerecueil. Il ne s’agit pas de fausse naïveté mais d’un naturel ingénieux qui se glisse dans le cœur sans défense pour y éclater comme une fleur chargée de mille pollens. Complice de L’Oie de Cravan depuistoujours, Myriam est cette poète précieuse qui nous garde des épuisantes facilités. Elle confirme que la voie de la poésie réelle est simple et terrible comme le jour qui vient. À vous de lire.