Les mutations civilisationnelles causées par les innovations sociales, religieuses, scientifiques et technologiques, preuves patentes des anthropismes dynamiques, certes nécessaires à l’évolution de la civilisation, et qui devraient donc, favoriser l’épanouissement des êtres humains, ont cependant, engendrées des mœurs, des vices, des perversions collatéraux inédits, farouchement assis sur les prédations hégémoniques, mues par le capitalisme implacable! Elles sont façonnées par l’establishment, les géopolitiques militarisées et ultranationalistes, le tout, magnifié par le propagandisme médiatique a solde et à sensation. L’ultranationalisme, l’affairisme, le clientélisme étatique, le radicalisme idéologique, le dogmatisme, l’obscurantisme, la bureaucratie zélée, la corruption, la haine, l’intolérance, la xénophobie, l’homophobie, le sectarisme, le sexisme, le racisme, l’ethnicisme, la vindicte, le consumérisme, l’indifférence l’impuissance, le culte du sécuritaire des armes et des armements... représentent le canevas des mentalités et des postures qui façonnent et renforcent davantage les inhumanités, poussant l’humanité à la dérive, voire à la perdition! Il s’agit des mutations extrêmes, et donc inédites et disruptives, induites par l’instinct hégémonique de survie intolérant et égoïste, même parmi tant de production de savoir, de connaissance et de biens industriels abondants! Tous les champs de la vie sont affectés, par l’égoïsme et l’insatiabilité, qui s’exprime par la terreur multiforme, entretenue par des mortels et qui questionnent l’essence même de l’humanisme, c’est-à-dire , des valeurs et des vertus qui sont censées différencier l’humain, l’Homme de la férocité, de la bestialité, de l’animalité. Il s’agit des bouleversements sociaux, politiques, économiques et religieux induits par les mutations évolutionnistes virulentes de la pensée narcissique et hégémonique, des protectionnistes, des ultranationalismes ainsi que des culturalismes! Cette virulence de la rapacité, de la haine, des préjugés, de l’intolérance, permet de questionner l’humanité du résiduel d’humanisme de l’être humain. L’Homme pourra-t-il s’éduquer ultimement et réussir à dompter les vices de l’égoïsme et de l’intolérance, qui permettrait à la civilisation de dépasser et d’enterrer les instincts du mal, de la perdition, voire de la dégénération !?
