Conversation avec une rose est un texte poétique qui invite àprendre rendez-vous avec soi-même pour mieux rencontrer les autres. La rosen’est qu’un prétexte et la poésie, celle d’Adonis surtout, mais aussi celle deFrançois Cheng, de Ronsard, d’Hafiz, d’Hölderlin, de Christian Bobin ou PaulClaudel... un moyen de se connecter au monde. Pourentrer dans ce livre, deux portes : La première porte d’entrée estle développement personnel C’est dans cette catégorie qu’un certainnombre de libraires l’ont rangé lors de la 1° édition. Conversationavec une rose est un texte poétique qui invite à prendre rendez-vous avecsoi-même pour mieux rencontrer les autres. La rose n’est qu’un prétexte et lapoésie un moyen de se connecter au monde. Au monde essentiel des émotions et desvaleurs humaines, pas celui où « On bâtit depuis des millénaires des règles, desdisciplines, des ordres, des religions, pour éviter soigneusement de répondre àl’invitation qui nous a été faite de regarder les oiseaux dans le ciel qui nesèment ni ne moissonnent et les lys des champs qui ne travaillent pas et nefilent pas. » Serge Gonzalès « ne [sait] toujours pas si les fleurssont capables de chanter, mais [il] constate que la vie qui se désire chante àtravers elles, créant leur réalité éphémère pour mieux s’y confondre, jouir decette existence miraculeuse, s’y surprendre même et, ce faisant, se réinventer.» Et d’ajouter : « Ce que l’herbe comprend, c’est qu’elle est totalement reliéeà tout ce qui est, a été et sera, qu’elle est elle-même tout le paysage... »,quand, de notre côté, nous humain, « ne nous sentant reliés à rien, nous luttonssans fin pour trouver notre raison d’être, et nous irons jusqu’au massacre pourcela. » La deuxième porte d’entrée est la poésie Il est aussi une puissante démonstration de la force de la poésie,expression sensible de la vie : « Si elle n’était pas traversée par l’intuition,la sensibilité et l’observation concrète du réel, l’histoire de la pensée neserait qu’une suite de vérités dogmatiques guerroyant entre elles. »Avec cet essai, Serge Gonzalès nous fait découvrir une partie de la poésiefrançaise (Pierre de Ronsard, Joaquim du Bellay, Paul Claudel, François deChateaubriand, Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire, BlaiseCendrars, Henri Michaux, Jacques Prévert, Christian Bobin, François Cheng [...],européenne (Goethe, Hölderlin, Shakespeare ), orientale (celle d’Adonis surtout,mais aussi Hafiz, Abdellatif Laâbi, Djalâl ad-dîn Rûmî, Farîd al-Dîn Attâr ...)et extrême orientale (Li Bai, Uejima Onitsura, Bashô Matsuo, Lao Tseu, KoUn...) Ce livre se reçoit et se lit aussi sur 2 niveauxde plongée : Le plaisir, pour ceux qui aiment les fleurs et lesmots, c’est un livre sur le pouvoir des fleurs et la puissance des mots. Lesfleurs inspirent, stimulent l’imagination, nous reconnectent à la nature et ànotre nature profonde. Les mots évoquent et créent. Parfois ils soignent. La connaissance, pour ceux qui ont envie de mieux connaître la poésie carce livre nous promène de la France en Europe, dans les pays du Maghreb jusqu’enExtrême-Orient et propose même de petites incursions en Amérique. L’auteur : Serge Gonzales est un auteur atypique. Aprèsdes études de langues et civilisations orientales, menées de pair avec lessciences politiques et le droit, il mène une carrière de haut fonctionnaire.Parallèlement, il se forme à la naturopathie, anime des stages de survie dans lanature sauvage ; il anime également des ateliers d’écriture.
