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La forme-cinéma

Huyghe Pierre-Damien
Publication date 05/09/2025
EAN: 9782918193777
Availability Not yet published: 05/09/2025
Les films ne sont pas tous du cinéma. Ce livre élabore une pensée de l’image comme fait technique et non image mentale. Dialoguant avec Gilles Deleuze, Jean-Luc Nancy, Jacques Rancière, Giorgio Agamben, l’auteur revient sur la capacité du cinéma à fa... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherDE L INCIDENCE
Page Count250
Languagefr
AuthorHuyghe Pierre-Damien
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date05/09/2025
Weight1 g
Dimensions (thickness x width x height)0.10 x 15.00 x 20.00 cm
Les films ne sont pas tous du cinéma. Ce livre élabore une pensée de l’image comme fait technique et non image mentale. Dialoguant avec Gilles Deleuze, Jean-Luc Nancy, Jacques Rancière, Giorgio Agamben, l’auteur revient sur la capacité du cinéma à faire époque de manière inédite. Comment penser cinéma et perception aujourd’hui ? S’inscrivant dans la perspective de la pensée de Bruno Latour, l’auteur montre que les appareils d’enregistrement issus de l’industrie contiennent en eux-mêmes une forme de sensibilité particulière, qui dérange la nôtre, pour peu qu’on les laisse tourner et qu’on soit attentifs à leurs possibles. Loin d’être enthousiasmé ou saisi par la magie d’une vision, le cinéma lorsqu’il déploie ses possibilités nous rend passibles d’une nouvelle perception des espaces et des lieux. Quelque chose s’impose à nous. Quand les appareils d’enregistrement sont laissés à eux-mêmes, quand ils opèrent selon leur propre puissance d’affect, la forme-cinéma advient, tranchant avec nos impressions habituelles. Le cinéma n’a pas pour objet le divertissement, mais la capacité des appareils à laisser émerger l’insignifiant et l’inintentionnel. Anti-idéologique, le film se défait de toute visée et de l’émission d’un message. Elle n’est pas du ressort de l’action, et témoigne du fait que les caméras ont une capacité de gestation. Source de sentiment, délié de la logique des liaisons temporelles et spatiales, l’enregistrement du film élabore les formes qui habitent le monde, rendant manifestes les formes de l’urbanité contemporaine. Grand lecteur de Walter Benjamin, l’auteur analyse la distraction comme affect fondamental suscité par l’étrangeté des appareils d’enregistrement, ou cette capacité d’être tiraillé, d’être tiré entre plusieurs lieux, et de prendre en charge l’expérience du choc. Proche de l’architecture et de la chirurgie, le cinéma concerne avant tout l’espace, les lieux, davantage que le temps. S’iI y a un inconscient optique dans notre modernité, l’inconscient échappe au temps et les appareils d’enregistrement nous permettent d’habiter le monde.