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La psychose ordinaire.

Miller Jacques-Alain
Publication date 12/04/2018
EAN: 9782916124568
Availability Available from publisher
Dans l'histoire de la psychanalyse, on s'est intéressé tout naturellement à la psychose extraordinaire, à un Schreber, alors que ce volume présente des psychotiques plus modestes, qui se fondent dans la moyenne : la psychose compensée, la psychose su... See full description
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Common books attribute
PublisherNAVARIN
Page Count354
Languagefr
AuthorMiller Jacques-Alain
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date12/04/2018
Weight5 g
Dimensions (thickness x width x height)2.10 x 12.50 x 21.50 cm
La Convention d´Antibes
Dans l'histoire de la psychanalyse, on s'est intéressé tout naturellement à la psychose extraordinaire, à un Schreber, alors que ce volume présente des psychotiques plus modestes, qui se fondent dans la moyenne : la psychose compensée, la psychose supplémentée, la psychose non-déclenchée, la psychose médiquée, la psychose en thérapie, la psychose en analyse, la psychose qui évolue, la psychose sinthomée. Le psychotique franc comme le normal sont des variations du parlêtre. Le psychotique n'est pas une exception, et le normal n'en est pas une non plus. Tous égaux devant la jouissance, tous égaux devant la mort. On distingue, non pas des classes, mais des modes. Si l'Autre existe, on peut trancher par oui-ou-non, il y a des critères, des « répartitoires ». Mais quand l'Autre n'existe pas, on est dans le plus-ou-moins. Quelle est la vérité des choses humaines ? Où qu'on aille, où qu'on soit, le réel se présente sous la forme de la courbe de Gauss. Le certain est très rare. Puis, il y a le « sûr mais pas certain » : on sait que c'est comme ça, mais on ne peut pas le démontrer. Enfin, il y a le « pas sûr ». Nous travaillons dans le pas sûr. « Ce n'est pas sûr », c'est la réplique universelle. On est presque toujours dans l'à-peu-près. S'il existe des lieux comme la Croisette, la Promenade des Anglais à Nice, les Planches de Deauville, notre Convention, c'est que la pensée est condamnée à l'approximation, à la conversation. Evidemment, il ne faut pas en faire ses délices. C'est justement parce que nous sommes dans la pratique condamnés à la pensée approximative, qu'il nous faut maintenir notre postulation vers le mathème.