Dans « L’Auvergne au fond du cœur », les matins bleus sont ces matins de l’enfance. Ceux du bonheur, ceux des souvenirs qui s’accrochent au coeur pour ne plus le quitter. Ces matins bleus, Sylvain les a vécus auprès de ses grands-parents, à la Grande Combe. Les mois passés au domaine furent une succession de jours heureux : « Il y avait à cette époque-là, tout un monde qui s’offrait à un petit garçon qui n’en conserverait que ce qu’il apportait de meilleur, n’ayant aucun souvenir de ce qu’il pouvait procurer de désagréable ».Sylvain, enfant de l’exode rural, devra quitter cette campagne qu’il aime, pour rejoindre ses parents à la ville. Bien loin des terres de la ferme, il devra construire sa vie d’homme. Parviendra-t-il à exercer ce métier de tailleur dont il rêve ?… Entendra-t-il le soudain appel de ses racines, l’appel de ce pays où il a laissé sans le savoir beaucoup de lui ?