Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Patrice Cauda, Je suis un cri

Dauphin Christophe
Publication date 04/04/2018
EAN: 9782912093554
Availability Available from publisher
De tant de douleur comment faire une vie ? interroge, non seulement Patrice Cauda, mais son œuvre entière. Le 9 juin 1944, à Tulle, quatre-vingt-dix-neuf hommes de dix-sept à quarante-deux ans sont pendus par les nazis aux balcons et aux réverbères d... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherSANS EPAULES
Page Count196
Languagefr
AuthorDauphin Christophe
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date04/04/2018
Weight323 g
Dimensions (thickness x width x height)1.50 x 13.00 x 20.50 cm
De tant de douleur comment faire une vie ? interroge, non seulement Patrice Cauda, mais son œuvre entière. Le 9 juin 1944, à Tulle, quatre-vingt-dix-neuf hommes de dix-sept à quarante-deux ans sont pendus par les nazis aux balcons et aux réverbères de la ville sous les yeux de la population : Il ne reste qu’une pierre à leur bouche tordue, écrit Patrice Cauda, qui est un rescapé des massacres.Orphelin élevé dans la chaleur humaine, mais dans la pauvreté, la misère, prolétaire n’ayant quasiment pas été scolarisé, misérable, dénué de formation et de culture : Patrice, poète et homme du peuple, s’est forgé en tant qu’autodidacte et sera ouvrier dans une usine à douze ans, garçon de café, préposé au vestiaire dans vingt caravansérails de la Côte d’Argent ou d’Azur, d’Avignon ou de Paris, barman au « Chat qui pêche » et dans bien d’autres endroits, représentant des éditions Pauvert… Et c’est ce Cauda-là et la vérité inédite de sa poésie qui séduisent Henri Rode et les Hommes sans Épaules, mais aussi Alain Borne, Lucien Becker, René Char, Louis Aragon et bien d’autres.Jean Breton n’a pas écrit en vain, à propos du poète de « La mère défigurée » : « Ces poèmes demeurent un monument d’émotion que peu de poètes – à part Rilke ou, près de nous Renée Brock – ont pu en hauteur égaler… Il s’agit pour moi de l’un des plus beaux poèmes du demi-siècle écoulé. »C’est toute sa vie, son métier ingrat à venir, ses rêves mêmes, que Patrice Cauda engage dans l’éblouissement de la page blanche : Le sang du rêve a tous les droits – quand l’or irise les épines. La douleur chemine sous la peau du poète ; elle creuse et s’élargit ; elle semble ne pas avoir de frontières : Je suis un cri qui marche.