Nous souhaitons au lecteur de passer un heureux moment en compagnie de ces aïeux des Mexicains de la fin du XX siècle, un moment qui lui procurera peut-être un éclairage nouveau sur des femmes et des hommes qu'il connaît.L'auteur de cet ouvrage nous fait entendre la voix d'hommes, de femmes, d'adolescents, de toutes races, de toutes 'castes', de toutes classes sociales, qui cohabitaient difficilement autour d'une petite oasis aux marges du désert. Les esclaves parlent plus que les maîtres, les femmes plus que les hommes et les pauvres plus que les riches. Carlos Manuel Valdés Dávila parvient même à rendre la parole aux insaisissables 'barbares' chichimecas, les seuls vrais colonisés de la région, que leur nomadisme condamnait à la disparition. Au total, il fait revivre une société de western, vigoureuse, originale, bariolée, en constante adaptation, bien différente de celle de Madrid, Mexico, Lima et des autres métropoles du monde hispanique.