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Du collège Sainte-Marie au Lycée Alain-Fournier

Publication date 01/09/2024
EAN: 9782905445568
Availability Available from publisher
Le lycée de garçons de Bourges a pris ses racines au XVIe siècle, rue de Paradis, fixant au centre patricien de la ville médiévale une permanence éducative pendant cinq siècles. En 1505 Jeanne de France, la seconde fille de Louis XI, très pieuse, a f... See full description
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Common books attribute
PublisherDU CGH-B
Page Count123
Languagefr
FormatHardback
Product typeBook
Publication date01/09/2024
Weight365 g
Dimensions (thickness x width x height)0.70 x 20.00 x 28.70 cm
Le lycée de garçons de Bourges a pris ses racines au XVIe siècle, rue de Paradis, fixant au centre patricien de la ville médiévale une permanence éducative pendant cinq siècles. En 1505 Jeanne de France, la seconde fille de Louis XI, très pieuse, a fondé à Bourges un établissement voué à la vierge Marie, pour instruire dix jeunes gens pauvres destinés à devenir prêtres, portant le nom de collège Sainte-Marie. Créé dans une période de réforme protestante, le collège fut gouverné durant deux périodes par les pères jésuites, bras armé de la contre-réforme. Chassés une première fois en 1594, ils le sont définitivement en 1763. Changeant de nom au gré des divers gouvernements politiques, à la Révolution, il devient École Centrale, échappant définitivement à l’enseignement des clercs, et en 1803 lycée d’État, avec Bonaparte. Accueillant les enfants des classes aisées, externes et pensionnaires, le bâtiment initial, modeste au XVIe siècle, s’est agrandi entre la muraille médiévale et la rue de Paradis, au gré de ses succès et de ses effectifs. Confronté aux aléas politiques et aux difficultés entre le Pape et la royauté, c’est aussi l’histoire de France et du Berry qui s’invite dans celle du collège Sainte-Marie de Bourges. Le collège a reçu des élèves célèbres comme le Grand Condé, Jules Sandeau, Félix Pyat ou Alain Fournier aussi bien que des professeurs savants comme Bourdaloue, Sigaud de Lafond, ou Lakanal. En 1937 il prend le nom de lycée Alain-Fournier. Les exigences des effectifs et du progrès obligent à transférer les locaux en 1966 dans le quartier périphérique des Gibjoncs et à scinder les études en deux entités, le collège et le lycée en 1977 [...]