Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Le Curé rouge. Vie et mort de Jacques Roux

Rousseau Dominic
Publication date 05/08/2013
EAN: 9782902963669
Availability Available from publisher
Si les grands historiens de la révolution française, de Jean Jaurès à François Furet et d'Albert Mathiez à Albert Soboul - sans oublier, bien sûr, Maurice Dommanget qui lui a consacré une étude spécifique - ont tous mentionné la figure singulière de ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherSPARTACUS
Page Count220
Languagefr
AuthorRousseau Dominic
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date05/08/2013
Weight298 g
Dimensions (thickness x width x height)1.20 x 15.00 x 21.00 cm
Si les grands historiens de la révolution française, de Jean Jaurès à François Furet et d'Albert Mathiez à Albert Soboul - sans oublier, bien sûr, Maurice Dommanget qui lui a consacré une étude spécifique - ont tous mentionné la figure singulière de Jacques Roux, on ne trouvait plus depuis de nombreuses années de biographie retraçant la totalité de son parcours, avec ses zones d'ombre et de lumière. C'est cette absence que Dominic Rousseau vient combler, non seulement parce qu'il tient à sauvegarder l'histoire d'une région où Jacques Roux a exercé, mais aussi parce que les paroles que celui-ci a tenues résonnent aujourd'hui avec une force et une actualité particulière : « La liberté n'est qu'un vain fantôme quand une classe d'hommes peut affamer l'autre impunément. L'égalité n'est qu'un vain fantôme quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort sur son semblable. » Jacques Roux, qui interpelle ainsi la Convention qui vient d'adopter la première constitution de la république, ne fait pas que lui rappeler de grandes vérités : il réclame qu'elle y inscrive des mesures coercitives contre les responsables de la pénurie et du renchérissement des produits de première nécessité qui rendent si difficile la survie « d'un peuple immense sans pain et sans vêtements », la population laborieuse de Paris dont il est ce jour-là le représentant. Dans les semaines qui suivront, la Convention votera effectivement des mesures de fixation des prix et de répression contre les spéculateurs. Mais ses dirigeants les plus éminents se retourneront aussi contre cet homme, Jacques Roux, qui est venu leur reprocher de ne pas avoir « tout fait pour le bonheur du peuple. »