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L' Attrait de la Fête foraine

Esparon Théo
Publication date 15/04/2022
EAN: 9782873404840
Availability Available from publisher
La fête foraine, qui a en partie déserté la vie, hante le cinéma. Il est né en son sein alorsqu’elle se modernise au crépuscule du XIXe siècle. Cette parenté indique un désir commun: exciter la vue et façonner une expérience du mouvement et de l’extr... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherYELLOW NOW
Page Count112
Languagefr
AuthorEsparon Théo
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date15/04/2022
Weight138 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 12.00 x 17.10 cm
La fête foraine, qui a en partie déserté la vie, hante le cinéma. Il est né en son sein alorsqu’elle se modernise au crépuscule du XIXe siècle. Cette parenté indique un désir commun: exciter la vue et façonner une expérience du mouvement et de l’extraordinaire,faire de ce que l’on voit ce que l’on vit. Dès lors, quand elle surgit dans le film, que faitla fête foraine au cinéma ? Pour élucider cette question et cerner cette intime relation,le livre revient aux années vingt, de Coeur fidèle d'Epstein à L’Aurore de Murnau. Il proposede regarder ensemble Entr’acte de René Clair et Anticipation of the Night de Stan Brakhage,de faire tenir ensemble Borzage et Ophuls, Bresson et Demy, Minnelli et Fuller, Welleset Hitchcock dont L’Inconnu du Nord-Express, comme on tourne sur un carrousel, revientrégulièrement.Le cinéma s’invente depuis les attractions mécaniques : elles lui apprennent à tourneret révèlent une relation des cinéastes à leur art, une possibilité d’improvisation ou demachination. Certains trouvent dans leur rythme et leur narration un lieu puissant defiguration du désastre et de l’extase, de la réunion et de la désunion des corps. D’autres,parce que le cinéma et la fête foraine partagent un même plaisir du simulacre, mesurentla fiction aux histoires que suscite la foire. Si le cinéma apparaît comme le frère siamoisde la fête foraine, il s’y frotte aussi à ses limites : parce qu’elle est avant tout un renversement,la fête foraine est une force qui déforme le film, l'excède et se joue de lui. Ellele réfléchit, dans un miroir déformant.