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La Servitude volontaire

La Boétie Etienne de
Publication date 07/06/2007
EAN: 9782869597815
Availability Missing temporarily
Montaigne, au chapitre 28 du premier livre des Essais - " De l'amitié " - prétend que " sa suffisance ne va pas si avant que d'oser entreprendre un tableau riche, poli et formé selon l'art " et qu'il s'est " avisé d'en emprunter un d'Étienne de la Bo... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherARLEA
Page Count128
Languagefr
AuthorLa Boétie Etienne de
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date07/06/2007
Weight104 g
Dimensions (thickness x width x height)1.00 x 11.20 x 18.20 cm
Montaigne, au chapitre 28 du premier livre des Essais - " De l'amitié " - prétend que " sa suffisance ne va pas si avant que d'oser entreprendre un tableau riche, poli et formé selon l'art " et qu'il s'est " avisé d'en emprunter un d'Étienne de la Boétie, qui honorera tout le reste de cette besogne ". Cette " besogne " n'étant rien de moins que Les Essais, on est en droit de penser qu'outre les devoirs d'amitié Montaigne manifestait pour le texte de son ami assez de considération pour avoir eu un temps l'idée de l'introduire au beau milieu de son grand ouvre. Cette Servitude volontaire, la Boétie l'écrivit " par manière d'essai en sa première jeunesse (dis-sept ans) à l'honneur de la liberté contre les tyrans ". En fait, jugeant que ce texte publié et modifié par " ceux qui cherchent à troubler et changer l'état de notre police sans se soucier s'ils l'amenderont [les protestants] ", Montaigne s'est " dédit de le loger ici " pour lui substituer un autre ouvrage de son ami " produit en cette même saison de son âge plus gaillard et plus enjoué " : les vingt-neuf sonnets intégrés au chapitre 29 du premier livre des Essais, pour Madame de Gramont, qui allait devenir la maîtresse d'Henri IV. Le sort qui avait empêché l'introduction de La Servitude volontaire dans Les Essais va de même, dans la première réédition, faire disparaître les sonnets de l'ouvre de Montaigne. Quant à la lettre que Montaigne écrivit à son père sur la mort de son ami, elle reste un des chefs d'ouvre de la littérature épistolière.