Selon le paradigme défini par Alberti au milieu du XVe siècle, l'architecte conçoit et projette, avant de bâtir. On ne peut construire que ce qui a été dessiné et mesuré dans des diagrammes bidimensionnels, les méthodes de projections géométriques déterminant souvent les formes du projet. Malgré des exceptions célèbres, l'histoire de l'architecture européenne a été marquée par cette contrainte. Aujourd'hui, les nouvelles technologies ont amplifié l'univers des formes qui peuvent être dessinées, mesurées et donc construites. Dans le prolongement du colloque du Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours, 2003), ce numéro rassemble architectes, critiques, historiens de l'architecture et des sciences. Contributions de : Bernard Cache, Filippo Camerota, Mario Carpo, Daniel Estévez, Gérard Tiné, Pierre Gros, Thierry Mandoul, Émilie d'Orgeix, Jeanne Peiffer, Louise Pelletier, Alberto Pérez-Gómez, Philippe Potié, Pietro Roccasecca, Georges Teyssot, Alice Thomine.
