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La folie d'un sage - Gabriel Mercier (1716-1793) et le domaine de Portabéraud, à Mozac

PIÉRA Pascal
Publication date 30/07/2014
EAN: 9782848195230
Availability Available from publisher
À environ deux kilomètres à l’ouest de Riom, capitale de l’ancienne Auvergne, le villagede Mozac s’est bâti autour d’un important monastère bénédictin. Au début du XVIIe siècle,un Michel Mercier, magistrat à Riom, acquiert le fief de Portabéraud, châ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCREER
Page Count128
Languagefr
AuthorPIÉRA Pascal
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date30/07/2014
Weight526 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 21.00 x 29.70 cm
À environ deux kilomètres à l’ouest de Riom, capitale de l’ancienne Auvergne, le villagede Mozac s’est bâti autour d’un important monastère bénédictin. Au début du XVIIe siècle,un Michel Mercier, magistrat à Riom, acquiert le fief de Portabéraud, château et domainesitués tout près de l’abbaye. Plus tard, un autre Michel Mercier achète l’office anoblissant desecrétaire du Roi.Son fils, Gabriel Mercier, né en 1716, décide à la mort du père en 1744 de se défairede ses charges pour vivre en rentier, occupation fort honorable à cette époque. Il délaissel’hôtel familial riomois et réside dès lors à Portabéraud. Il agrandit le domaine par diversesacquisitions de terres. Il y fait non seulement transformer l’ancienne maison de maître,mais dirige également l’aménagement du parc que peuplent de ravissantes statues en terrecuite sur des thèmes tirés de la mythologie gréco-romaine, de la pastorale ou du théâtre.Cette réalisation nous éclaire sur ses goûts et sa culture. Il constitue aussi à Portabéraudune bibliothèque qui, de même, témoigne de sa personnalité : celle d’un épicurien moderne,esprit ouvert aux idées nouvelles, homme des Lumières à sa façon, mais nullement militant.On s’étonne presque qu’il ait été choisi en 1790 comme maire de la nouvelle commune deMozac. Remplacé dans ce mandat dès novembre 1791, Gabriel Mercier meurt paisiblementle 12 octobre 1793.Malgré les injures du temps, la demeure et ses jardins témoignent chez ce notableprovincial de la fin du XVIIIe siècle d’un art de vivre discrètement aristocratique.L’historien de l’art Pascal Piéra présente le domaine et ses richesses ; pour leur part,Jean Ehrard et Daniel Lamotte restituent la bibliothèque disparue de Portabéraud. Les auteursont pu travailler à partir de documents d’archives inédits qui font de cet ouvrage une sourceimportante d’informations que servent de nombreuses et belles illustrations.