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Délits d’encre n°26 : Damas et la Négritude

Collectif
Publication date 23/03/2020
EAN: 9782847126464
Availability Available from publisher
Le mot négritude, selon les manuels, est apparu pour la première fois sous la plume d’Aimé Césaire dans les années 30, dans la revue « L’étudiant Noir », elle-même créée à Paris dans les années 30. La Négritude devient, dans les années 40, un cour... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPETIT PAVE
Page Count48
Languagefr
AuthorCollectif
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date23/03/2020
Weight90 g
Dimensions (thickness x width x height)0.40 x 14.50 x 21.00 cm
Le mot négritude, selon les manuels, est apparu pour la première fois sous la plume d’Aimé Césaire dans les années 30, dans la revue « L’étudiant Noir », elle-même créée à Paris dans les années 30. La Négritude devient, dans les années 40, un courant littéraire et politique rassemblant des écrivains noirs francophones revendiquant l’identité noire et sa culture.Ces écrivains et intellectuels noirs (Damas, Césaire, Senghor, Diop...) ont pour objectif de rendre la dignité aux peuples noirs après des années de frustration culturelle et politique.?La Négritude avait comme double objectif de réhabiliter le « nègre » en valorisant son histoire, sa culture et participer ainsi à la construction de la civilisation universelle, ce qui est à l’opposé du communautarisme abondamment médiatisé de nos jours.Consacrer un numéro de délit d’encre à « Damas et la Négritude » et donc au « Déni de l’Histoire Africaine » reste de nos jours un délit.On aurait pu penser que l’indépendance des pays africains des années 50 et 60 aurait permis de tourner la page et de libérer les écrivains et les intellectuels noirs de leur « devoir d’histoire ». De fait, lors de l’indépendance, des chants d’allégresse célèbrent la liberté nouvelle et un avenir plein de promesses jaillit sous la plume de poètes ou romanciers du Cameroun, Congo, Mali ou Sénégal comme Sédar Senghor, mais cette parenthèse ne dure que quelques années.En effet, très vite, le néocolonialisme arrive, Aimé Césaire le met en scène avec « Une saison au Congo » en 1966.Aujourd’hui, écrire sur la l’histoire et la culture Africaine reste un délit.