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Manifeste pour un monde vivable et vivant. A un fils révolté

DELPEYRAT-VINCENT STEPHANE
Publication date 01/07/2025
EAN: 9782846231701
Availability Available from publisher
Ce livre est né de ton absence, mais aussi de ta présence continue. Il est l’écho de nos dialogues, de tes silences, de tes éclats. Il est une manière de dire que, même au coeur de la douleur, quelque chose peut encore se construire. Une ville. Une i... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherBRISANTS
Page Count80
Languagefr
AuthorDELPEYRAT-VINCENT STEPHANE
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date01/07/2025
Weight143 g
Dimensions (thickness x width x height)0.60 x 14.50 x 23.00 cm
Ce livre est né de ton absence, mais aussi de ta présence continue. Il est l’écho de nos dialogues, de tes silences, de tes éclats. Il est une manière de dire que, même au coeur de la douleur, quelque chose peut encore se construire. Une ville. Une idée. Un soin. Un petit monde.Ce livre est né de cette séparation violente, inhumaine, brutale, quand ton coeur s’est arrêté, un matin, sans prévenir, sans laisser le temps d’un dernier regard, d’un dernier mot, d’une dernière embrassade, d’un dernier rire, et de ce refus obstiné que ce soit une fin. Il est un fil qui nous relie. Une lettre postée trop tard. Tu avais 30 ans, Simon. L’âge où tant d’autres composent avec le réel. Toi, tu résistais encore. Tu cherchais un sens, une cohérence, une ligne droite dans un monde tordu. Tu ne supportais pas l’hypocrisie, l’injustice tranquille. Tu interrogeais tout. Et tu interpellais ceux que tu aimais, y compris moi. Tu voulais que la parole tienne. Que les idées ne soient pas des faux-semblants, des villages Potemkine qui masquent le vide d’une pensée conformiste. Que l’engagement ne soit pas une posture. Tu voulais vivre, oui, mais vivre debout. Tu n’étais pas seulement mon fils. Tu étais mon double, mon aiguillon, ma joie immense. Tu avais cette exigence rare, cette force fragile, cette lucidité parfois trop aigu¨e pour un monde qui préfère l’aveuglement. Tu aimais fort, tu doutais fort, tu pensais fort. Tu ne voulais pas d’une vie tiède. Tu voulais comprendre. Changer. Aimer. Être utile. Et tu cherchais ta place dans cette société où l’on survit plus qu’on nevit quand le romantisme emplit le coeur. Et tu l’avais presque trouvé enfin dans cet écolieu des Landes, Jeanot à Rion, dans la forêt.