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Ainsi parlait André Gide

GIDE André, BOCHOLIER Gérard
Publication date 12/05/2022
EAN: 9782845903319
Availability Available from publisher
En 2019 le plus grand journal luxembougeois titrait : « Relecture d'un classique à l'ère du #metoo : faut-il bannir l'oeuvre d'André Gide ? » Les Nourritures terrestres, parues en en 1897, ont été dans une époque encore étroitement conformiste un éva... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherARFUYEN
Page Count176
Languagefr
AuthorGIDE André, BOCHOLIER Gérard
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date12/05/2022
Weight174 g
Dimensions (thickness x width x height)1.30 x 11.80 x 18.50 cm
Dits et maximes de vie
En 2019 le plus grand journal luxembougeois titrait : « Relecture d'un classique à l'ère du #metoo : faut-il bannir l'oeuvre d'André Gide ? » Les Nourritures terrestres, parues en en 1897, ont été dans une époque encore étroitement conformiste un évangile de libération : « Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. » En plein symbolisme, Gide invitait avec une force inouïe, à revenir au naturel et à la vie authentique. Qui est André Gide ? Le Journal le montre tout à la fois sincère, esthète, immoraliste, nomade, engagé, pervertisseur. Gide préfère l'inquiétude à toute forme de tranquillité morale ou intellectuelle : « Je ne suis qu'un petit garçon qui s'amuse, écrit-il, - doublé d'un pasteur protestant qui l'ennuie. » Comme Montaigne, il n'est que mouvement : « Tour à tour je ressemble et diffère. » Gide place la sincérité au sommet de toutes les vertus. Elle est à la racine de toute morale authentique : « Ne pas se soucier de paraître. Être seul est important. » Gide vit jusqu'au bout cette exigence comme un drame, dont le noeud se situe en lui-même. La matière de la création littéraire gidienne est constamment faite de problèmes moraux. Ceux-ci en sont « l'étoffe », mais ils sont subordonnés à l'art : « Ne prendre chacun de mes livres que pour ce qu'il est : une oeuvre d'art. » Cinq ans avant sa mort, il écrit dans son Thésée : « Il m'est doux de penser qu'après moi, grâce à moi, les hommes se reconnaîtront plus heureux, meilleurs