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La Lumière du soir

HOSS Marwan
Publication date 04/06/2014
EAN: 9782845902084
Availability Available from publisher
« C'était l'aube. / Les bédouins sortaient de leurs tentes noires, / Les alouettes vrillaient sur le sable rose, / Les chiens aboyaient, / Tandis qu'une frêle gerboise / Scrutait les alentours escarpés. / C'était un jour de septembre.?/ Il faisait f... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherARFUYEN
Page Count82
Languagefr
AuthorHOSS Marwan
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date04/06/2014
Weight112 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 14.00 x 20.50 cm
« C'était l'aube. / Les bédouins sortaient de leurs tentes noires, / Les alouettes vrillaient sur le sable rose, / Les chiens aboyaient, / Tandis qu'une frêle gerboise / Scrutait les alentours escarpés. / C'était un jour de septembre.?/ Il faisait froid.?J'avais dix-huit ans.?/ J'étais heureux. » C'est par ce poème inspiré d'un souvenir du Liban de son enfance et de sa jeunesse, que s'ouvre ce nouveau livre de Marwan Hoss.Si la souffrance marquait de son empreinte les textes de son précédent ouvrage, Déchirures, celui-ci est marqué au contraire par une lumière douce et apaisée. Lumière du soir, certes, où un certain fond de nostalgie et gravité est toujours présent, mais aussi lumière des matins, plus profonde encore et sereine : « Chaque jour majestueuse / L'aube se lève / Dans un grand rite de lumière. »L'écriture de Marwan Hoss se plaît à ces entre-deux du jour et de la nuit, où toutes choses semblent en attente, en réserve, et comme de passage. Car le poème a pour seul royaume l'éphémère : « Il ne restera peut-être rien / Qu'un chant bref et grave / Une colonne de mots sonores. » Il ne peut rien saisir ni retenir, seulement discrètement évoquer, suggérer. Quelques mots suffisent pour susciter un souvenir, une présence, un parfum. Mais aussi un trait, une couleur suffisent à délimiter un espace, un silence, à marquer un accomplissement : « Tu es une ligne bleue / Sur laquelle s'achèvent mes mots. » Ce que trace la plume ou le pinceau, ce n'est jamais qu'un possible, d'autant plus puissant de ne rester toujours qu'à l'état de possible. Comme les nuances infinies de ces lumières flottantes dans les crépuscules du soir et du matin.