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IMPASSE DE L'AZUR

PATRICK LAUPIN
Publication date 15/05/2018
EAN: 9782845623217
Availability Available from publisher
Dans cette collection, tous les recueils ont la particularité d’être suivis d’un entretien en fin d’ouvrage entre l’auteur(e) et Thierry Renard, responsable littéraire des Éditions La passe du vent. POÈME :Je me sens solidaire des pauvres gens, des p... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPASSE DU VENT
Page Count172
Languagefr
AuthorPATRICK LAUPIN
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date15/05/2018
Weight234 g
Dimensions (thickness x width x height)1.30 x 14.00 x 22.00 cm
Dans cette collection, tous les recueils ont la particularité d’être suivis d’un entretien en fin d’ouvrage entre l’auteur(e) et Thierry Renard, responsable littéraire des Éditions La passe du vent. POÈME :Je me sens solidaire des pauvres gens, des petites mains, ils souffrent, le soleil les quitte. Comment dire ? Comment faire quand on est perdu ? Quelle image sainte invoquer ? Quand on est pauvre on est pauvre partout. Quand on est seul c’est le seul qui guette. Si la mémoire est une voix audible du passé qui parle comment la comprendre ? J’ai rêvé de tant de bateaux du soleil. Je suis parti à tort et à travers de mes chansons. J’ai visité le pays des morts sans larme. J’eus mes voiliers. Mon vent libre. Mes feuillages. J’ai fait frisson du regret dans vie et mort pour toujours. Tous sont partis. Il n’y a plus personne. Je te dis la vérité, petite patience qui bouge, on dirait du temps qui souffre, qu’un vent souffle à la fenêtre.L’ENTRETIEN (extrait) :Thierry Renard — Impasse de l’azur voit enfin le jour dans notre nouvelle collection de poésie, et nous en sommes très heureux, très fiers. Que nous dis-tu dans ces pages, quel message nous délivres-tu dans ce recueil qui, pour moi, s’inscrit pleinement dans la continuité de deux autres de tes titres encore récents, Chronique d’une journée moyenne et Le Dernier Avenir, eux aussi parus aux Éditions La rumeur libre ?Patrick Laupin — J’écris pour tenir compagnie. Dans ce livre, je suis la piste, à la trace, je capte des automatismes mentaux qui me débordent et m’enchantent. À la limite du vers et du chant, comme une voix toute faite. Je ne cherche pas à les esthétiser, à les parfaire. Je les recueille tels quels. Je note quand ils viennent ce qu’ils me demandent ? C’est toujours très près du corps et dans un enlacement où le physique atteint la chair. L’annonce faite verbe. Le temps ne s’écoule pas à la même vitesse partout. On a envie de faire pleurer des rivières. C’est un phénomène d’autotélisme en boucle qui cède. On se saisit de l’étoile variable de deux phonèmes. On devient ce qu’on sera à la seconde suivante. Une légende. Je les écris à l’aile de neige et dans l’amertume des cicatrices. Juste assez pour qu’ils soient phoniques. Dans ce livre, je me confronte à ce fait essentiel pour moi. Quand on souffre. Quand on est mal. Qu’on ne va pas bien. Sous le coup de la grande menace sans visage. Alors on perd espoir et on se dit qu’on a envie de disparaître. De mourir. On est comme volé à soi-même par le pain dur des fautes et des remords. Mais ce qu’on oublie, comme lettre sous cachet ou hypnose, c’est la force de vie et le courage qu’il faut avoir à ce moment pour supporter le souffrir d’une vie mauvaise qu’on renie. On oublie la force et on tourne en rond dans la cage. Du moins moi. Aujourd’hui, cette force, je la recrée. Je la revis. Le fragment indemne me dicte le sursaut. C’est le déjà jadis et le naguère des parallèles. Je me refais. Je cherche à renouer d’instinc