Ou quand «la morale tue le bien commun
Dans le sillage de mai 1968 et des années Mitterrand, une nouvelle bourgeoisie est apparue. Elle revendique le plus souvent son appartenance à « la gauche », tout en ayant par deux fois appelé à élire, comme Président de la République, le représentant d'un Système qu'elle dit combattre. Le capitalisme globalisé n'aurait jamais pu garder le pouvoir politique sans cette caution morale. L'auteur s'attache à démonter cette alliance objective infernale qui conduit le Peuple français à un suicide non consenti. Il le fait en abordant méthodiquement les sujets les plus difficiles, les plus clivants, ceux qui nous mettent souvent mal à l'aise. L'histoire de France, l'esclavage, la colonisation, l'islamisme, la spécificité du Peuple français, les deux droites et les deux gauches, les unions possibles entre courants politiques opposés en apparence, le réchauffement climatique..., sont décortiqués en montrant la prégnance d'une morale bien-pensante sous-jacente, d'origine chrétienne. Celle-ci, égarée par le déni des réalités, empêche la gauche bobo ou gauchiste de développer une pensée politique en faveur du bien commun. C'est ainsi que les islamistes et les « antifascistes » deviennent les fascistes de notre temps, les « antiracistes » des racistes, d'anciens colonisés de nouveaux colonisateurs, le réchauffement climatique une lubie bobo. Il est grand temps de se remettre à penser au lieu de croire.
