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Le « là » de l’être-là et la « présence à soi » du « poème-comme-poème »

MICHEL Jean-Paul
Publication date 05/02/2025
EAN: 9782841032501
Availability Available from publisher
Quelque chose se présente, dans l’épreuve de cette surprise : « être-là ». À quoi le poème se voit tenu de rendre le « Salut ! » que réclame un événement de cette sorte, sans l’abaisser. Se déploie ainsi, « en nous », « hors de nous », à différents d... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherWILLIAM BLAKE
Page Count46
Languagefr
AuthorMICHEL Jean-Paul
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date05/02/2025
Weight82 g
Dimensions (thickness x width x height)0.50 x 14.00 x 21.10 cm
Quelque chose se présente, dans l’épreuve de cette surprise : « être-là ». À quoi le poème se voit tenu de rendre le « Salut ! » que réclame un événement de cette sorte, sans l’abaisser. Se déploie ainsi, « en nous », « hors de nous », à différents degrés de profondeur de l’expérience, selon des angles de rencontre que nous ne choisissons pas, sans origine assignable ni pensable fin, un consistant nuage d’« être », lourdement chargé de pouvoirs. Ce procès d’actualisation indéfinie de « ce qui est », appelons-le « le réel ». Non pas seulement notre « lieu », mais le fait même de ce que nous sommes, son feu, son énergie initiale et le destin de cette énergie. Existentiellement, ce grand dehors nous tient. Poétiquement, il nous oblige. Pour une méditation humaine, tenter de prendre acte de « ce qui est » est un vertige. L’infini, une « inquiétude anéantissante ». Bataille, Lacan, ont, parmi les modernes, connu, dit, le réel l’« impossible » qu’il est pour tout le procès de symbolisation à quoi se ramènent les cultures humaines. On voit l’abîme ; non seulement cet « impossible » (pour un esprit humain averti des forces en présence) est pourtant réellement du « possible », mais ce possible est proprement le réel même. En acte. Rien moins que la totalité de « ce qui est », tous devenirs imprévisibles inclus. Force nous est de convenir de ce que les mortels ne sont aujourd’hui guère mieux à même de faire signe vers lui, poétiquement, qu’en recourant au démonstratif indéterminant dont usaient déjà les Upanishad : « Cela ». – Le serpent se mord la queue.