Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

« La fin de la philosophie et la tâche de la pensée »

NANCY Jean-Luc
Publication date 05/02/2025
EAN: 9782841032440
Availability Available from publisher
« La philosophie parle à travers tous les philosophes et si elle parle de sa « fin » cela porte un sens philosophique.Tel est, il ne faut pas le nier, le triste état de la philosophie aujourd’hui (y compris souvent à l’école età l’Université). C’est ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherWILLIAM BLAKE
Page Count28
Languagefr
AuthorNANCY Jean-Luc
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date05/02/2025
Weight87 g
Dimensions (thickness x width x height)0.50 x 19.50 x 25.10 cm
11 juillet 2021
« La philosophie parle à travers tous les philosophes et si elle parle de sa « fin » cela porte un sens philosophique.Tel est, il ne faut pas le nier, le triste état de la philosophie aujourd’hui (y compris souvent à l’école età l’Université). C’est une version qui se veut noble du règne de l’opinion. – dont peut-être en vérité il n’y apas de version noble, qui est toujours vulgaire et dont la vulgarité se trouve désormais médiatisée.3Rien d’étonnant qu’on en arrive ainsi à une extension illimitée du pragmatisme : comment ça marche ?qu’est-ce qui marche le mieux, ou moins mal ? – mais qui marche pour quoi ou quoi marche pour qui ? envue de quoi ?... En vue de quoi ce flot d’information, d’invention, de commentaire ? La règle pragmatisterépond : « en vue d’un fonctionnement toujours augmenté et d’une augmentation forcément désirable ».Mais la vraie réponse sous-jacente est : « en vue de performances techniques et financières qui n’ontd’autres fins qu’elles-mêmes ».Un exemple flagrant en est donné par la discussion générale (en dehors des pays ouvertementmonomaniaques d’identité religio-raciale) sur le « multiculturalisme » distingué d’une « laïcité » qu’on peineà identifier. D’un bord ou de l’autre on cherche le meilleur management d’une réalité de mutation profondede ce qu’on nomme pêle-mêle « culture », « identité », repères ». Un autre exemple encore plus pénible estcelui des conditions du travail, qu’on voit à la fois changer et empirer, toujours profiter plus aux uns etmoins aux autres, et là encore on manage (psychosociologuement) une situation dont nul ne se demandequelle est la fin dernière.Ce qu’on nomme le plus couramment « philosophie » aujourd’hui revient à divers mélanges des eauxtièdes du bon sens, du désir de bien faire et d’un supposé savoir des ressorts du monde. Alors queprécisément les mots « sens », « bien » et « savoir » sont dans un état de grande précarité sinon même demort cérébrale. »