Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Lichtenberg wittgenstein et la question du sujet

Wintermeyer Rolf
Publication date 02/10/2014
EAN: 9782840509011
Availability Available from publisher
Étincelle de la philosophie du langage moderne, Lichtenberg fait, le premier, apparaître que nous sommes toujours en train de parler déjà quand nous nous mettons à raisonner sur le langage. Wittgenstein cherche à appréhender ce qui, dans le langage, ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherSORBONNE PUPS
Page Count440
Languagefr
AuthorWintermeyer Rolf
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date02/10/2014
Weight814 g
Dimensions (thickness x width x height)2.60 x 15.00 x 24.00 cm
Étincelle de la philosophie du langage moderne, Lichtenberg fait, le premier, apparaître que nous sommes toujours en train de parler déjà quand nous nous mettons à raisonner sur le langage. Wittgenstein cherche à appréhender ce qui, dans le langage, est seul susceptible de fonctionner et ce qui ne l’est pas. Le dialogue entre ces deux auteurs si éloignés dans le temps est susceptible d’éclairer d’une lumière nouvelle l’œuvre de Wittgenstein.Étincelle de la philosophie du langage moderne, Lichtenberg fait, le premier, apparaître que nous sommes toujours en train de parler déjà quand nous nous mettons à raisonner sur le langage. Nous ne pouvons sortir du langage avec le langage. La théorie ascétique et entièrement descriptive de Wittgenstein constitue une mise en application systématique de la maxime de Lichtenberg : « Toute notre philosophie est rectification de l’usage linguistique. » Wittgenstein cherche à appréhender ce qui, dans le langage, est seul susceptible de fonctionner (d’avoir du sens ou une utilisation concrète) et ce qui ne l’est pas. Le sujet n’est pas à proprement parler éliminé. Or si l’on se limite à ce qui est seul possible et sensé dans l’utilisation du langage, les problèmes posés par les prérogatives du sujet s’éteindraient d’eux-mêmes. Lichtenberg, en revanche, parvient à relier la mise au centre du sujet de l’expérience, caractéristique de son époque, à une approche non pas affirmative, mais performative, expérimentale et mouvante du sujet. Le dialogue entre ces deux auteurs si éloignés dans le temps est susceptible d’éclairer d’une lumière nouvelle l’œuvre de Wittgenstein, voire d’aider à mettre à distance les impasses et dualismes coutumiers : holisme et individualisme, langage privé et public, subjectif et intersubjectif, structure et rythme, identité et éclatement, profondeur et surface, explication causale et explication par l’usage ou par le jeu qui est déjà en cours...