Ce quarante-deuxième numéro de la revue Narrativa s'intéresse aux liens entre littérature et économie, plus particulièrement dans le genre romanesque et dans les représentations qu'il donne du travail et du système financier. Ce volume s’inscrit dans le sillage de Narrativa consacré il y a dix ans à Letteratura e azienda. Il interroge le rapport entre littérature et économie en valorisant diverses expériences de recherche sur le roman italien hyper-contemporain. Les articles réunis présentent une variété d’objectifs et de méthodologies allant de la revue critique à l’étude de cas, appliqués à des auteurs ou des oeuvres plus ou moins reconnus ou de niche. D’un point de vue thématique, les articles traitent du travail et de la précarité, du care et de l’entreprise familiale, de l’industrie et de la finance, du capitalisme, de l’argent, de la crise économique, de la relation entre le passé et le présent. Au regard des travaux qui circulent déjà sur un sujet d’intérêt croissant pour les chercheurs, ce volume s’ouvre et se ferme sur deux textes atypiques. Le premier est un examen historique, réalisé par un économiste, traitant de la manière dont l’économie, en tant que discipline universitaire, s’est progressivement éloignée de ses origines philosophiques et littéraires afin d’embrasser un langage mathématique et assumer une identité scientifique. Le second est un dialogue sur le rapport entre la littérature, la critique et l’histoire récente du capitalisme italien. Il presente volume si ricollega idealmente al doppio numero che dieci anni fa Narrativa ha dedicato a Letteratura e azienda. Esso si interroga nuovamente sul rapporto fra letteratura e economia, mettendo a frutto diverse esperienze di ricerca sulla narrativa italiana ipercontemporanea. I saggi raccolti presentano una varietà di obiettivi e metodologie che spaziano dalla rassegna critica allo studio di caso, applicati a autori o opere sia affermati che di nicchia. Da un punto di vista tematico, i saggi affrontano il lavoro e il precariato, il care e l’impresa familiare, l’industria e la finanza, il capitalismo, il denaro, la crisi economica, il rapporto tra passato e presente. Rispetto alle raccolte già circolanti su un tema che interessa sempre più studiosi, questo volume si apre e si chiude con due testi atipici. Il primo è una disamina storica, realizzata da un economista, di come l’economia, in quanto disciplina accademica, si sia progressivamente allontanata dalle sue origini filosofico-letterarie per abbracciare un linguaggio matematico e assumere un’identità scientifica. Il secondo è un dialogo sul rapporto fra la letteratura, la critica e la storia recente del capitalismo italiano.
