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La femme du diable - Nexhmije Hoxha, veuve du dictateur albanais Enver Hoxha

Kadare Ismail, Kotro Artan, Balliu Fahri
Publication date 28/08/2008
EAN: 9782828910235
Availability Missing temporarily
Un ouvrage essentiel pour comprendre l'Albanie actuelle, à la lumière du traumatisme subi par le peuple pendant la dictature d'Enver et Nexhmije Hoxha : un des régimes communistes les plus excessifs et les plus tyranniques qui aient jamais existé.Les... See full description
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Common books attribute
PublisherFAVRE
Page Count223
Languagefr
AuthorKadare Ismail, Kotro Artan, Balliu Fahri
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date28/08/2008
Weight338 g
Dimensions (thickness x width x height)1.90 x 15.00 x 23.50 cm
Un ouvrage essentiel pour comprendre l'Albanie actuelle, à la lumière du traumatisme subi par le peuple pendant la dictature d'Enver et Nexhmije Hoxha : un des régimes communistes les plus excessifs et les plus tyranniques qui aient jamais existé.Les femmes de dictateur ont connu des destins divers. Certaines ont été des victimes, comme l'épouse de Staline, qui s'est toujours insurgée contre la cruauté du régime. D'autres ont été aussi malveillantes que leur mari, telles la fameuse Madame Mao, qui s'est distinguée par sa mesquinerie et sa méchanceté. Moins connue, Nexhmije Hoxha est pourtant la plus vile de toutes, la plus mauvaise et la plus torve. D'abord dans l'ombre du dictateur albanais, elle a ensuite progressivement pris du grade, jusqu'à se métamorphoser quasiment en Enver Hohxa, au fur et à mesure que la santé de son mari déclinait, assumant et dictant ses propres mesures de rétorsion à l'égard des victimes du régime. Elle a fait incarcérer tous ceux qui lui faisaient de l'ombre, même ses anciennes amies, jetant en prison également les parents proches des intellectuels ou anciens du parti suspectés de dissidence. A cause d'elle, qui a si bien su imiter les procédures paranoïaques de son époux, des familles entières ont croupi dans les geôles albanaises. Elle a fait régner la terreur même au sein de sa famille, tentant par tous les moyens d'exclure sa belle-fille car elle rêvait d'une autre union pour son fils. Surtout, elle n'a jamais été vraiment inquiétée par la justice, à la différence par exemple de la roumaine Elena Ceaucescu qui a partagé le sort funeste de son mari à la chute du régime. Quelques temps en prison après le décès d'Enver, elle vit aujourd'hui en toute quiétude et publie des mémoires dans lesquels elle ose réinventer l'histoire et conteste toute responsabilité dans la misère du peuple albanais. Une audace éhontée à laquelle veut répondre cette biographie historique richement documentée.