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Les Enfants humiliés

Bernanos Georges
Publication date 01/03/2024
EAN: 9782824913186
Availability Available from publisher
«"Les Enfants humiliés" est le plus grand des essais de Bernanos, parce que le plus pur, le plus dépouillé, celui où la colère ne s’étale jamais, mais crève seulement dans un mot, dans une phrase, terribles, parce que cette fameuse colère n’y paraît ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherREPUBLIQUE LETT
Page Count232
Languagefr
AuthorBernanos Georges
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date01/03/2024
Weight249 g
Dimensions (thickness x width x height)1.60 x 13.50 x 18.50 cm
Journal 1939-1940
«"Les Enfants humiliés" est le plus grand des essais de Bernanos, parce que le plus pur, le plus dépouillé, celui où la colère ne s’étale jamais, mais crève seulement dans un mot, dans une phrase, terribles, parce que cette fameuse colère n’y paraît rien autre qu’une forme désespérée et sublime de l’amour.» — J.-M. DOMENACH. «Il y a dans le livre de Bernanos un merveilleux portrait de Hitler en brave homme saisi par le ressentiment au lendemain de la première guerre mondiale, calciné dans la fleur de sa jeunesse par le ressentiment, recuit dans la certitude d’avoir été floué en tant que jeune caporal, en tant que citoyen, en tant que brave homme moyen d’humanité médiocre. Hitler, dit Bernanos, est mort quand il avait vingt ans, car c’est être mort que de piétiner sans relâche dans la même vieille histoire froide. De sa mort est sortie sa puissance. Bernanos écrit contre ces gens-là, contre ces sales bêtes repues de leur bon droit, gavées d’amertume et de ressentiment. [...] Le grand secret c’est qu’il n’y a pas d’humanité. Il n’y a qu’un cloaque, qu’un vivier purulent de petits caporaux, de jeunes cadres, de vieux boursiers et de moyenne bourgeoisie tiède et morne. Et puis, bien sûr, il y a les pauvres. Mais ceux-là, personne ne sait en parler, et eux-mêmes n’imaginent pas qu’on puisse dire quelque chose d’eux: la parole, c’est pour les maîtres.» — Christian BOBIN.