Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Capitale de la douleur

Eluard Paul
Publication date 04/11/2024
EAN: 9782824912455
Availability Available from publisher
"Capitale de la douleur", publié en 1926, contient deux groupes de poèmes déjà publiés sous les titres de "Répétitions" (1922) et "Mourir de ne pas mourir" (1924). Il se termine sur des poèmes plus récents: "Les Petits Justes" et "Nouveaux poèmes". D... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherREPUBLIQUE LETT
Page Count120
Languagefr
AuthorEluard Paul
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date04/11/2024
Weight136 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 13.50 x 18.50 cm
"Capitale de la douleur", publié en 1926, contient deux groupes de poèmes déjà publiés sous les titres de "Répétitions" (1922) et "Mourir de ne pas mourir" (1924). Il se termine sur des poèmes plus récents: "Les Petits Justes" et "Nouveaux poèmes". Dans "Répétitions", les domaines du rêve et de la réalité se confondent et se mêlent étroitement. Les mots, les membres de phrases se heurtent, se contredisent et parviennent à faire fleurir d’énigmatiques images. La matière se refuse à toute espèce de définition rationnelle, cohérente, elle n’obéit qu’aux lois mystérieuses de l’inconscient et irradie d’admirables éclairs poétiques. Dans "Mourir de ne pas mourir", les textes expriment la solitude, notamment celle du rêve et du rêveur. Le poète est clos dans son univers onirique, les êtres qui le hantent ne sauraient se dissocier de sa personne, atteindre la réalité objective. Le monde extérieur est inaccueillant, plein de chausse-trapes. Le poème est souvent, aussi, constat d’un malheur immuable, absolu, dans lequel l’homme est muré en tous temps et lieux. Les "Nouveaux poèmes" poursuivent la transcription des aventures intérieures du poète. Paul Éluard sort de sa «saison en enfer», le désespoir qui nourrit "Mourir de ne pas mourir" semble, pour un moment, conjuré. Nous assistons à un défilé d’images superbes et insolites, les textes baignent dans une atmosphère chaude et lumineuse, ont la pureté et l’allégresse d’une «invention du monde». Les derniers poèmes achèvent cette évolution et nous en donnent la clé. Ce sont des poèmes d’amour dans lesquels la femme aimée et exaltée est une médiatrice qui permet au poète de sortir de sa prison intérieure et lui rend la possession du monde.