Lorsque Rosalie est embauchée en tant que femme de ménage, c’est une bénédiction. à court de ressources, cet emploi tombe très bien pour elle qui doit subvenir aux besoins de son foyer. Et puis son employeuse, Constance, une veuve, est très gentille et attentionnée.Peu à peu, une relation d’amitié naît entre ces deux femmes que tout semble pourtant séparer. Peu à peu, Constance comprend que Rosalie vit un calvaire chez elle avec un mari dominateur et violent. Elle le comprend d’autant mieux qu’elle a vécu la même chose des années plus tôt.Constance sait qu’il est inutile de dire à Rosalie de quitter cet homme. Elle sait d’avance qu’elle ne le quittera pas. Parce qu’elle a peur. Parce qu’elle est persuadée que sans lui, elle ne vaut pas grand-chose. Parce qu’elle a déjà tellement accepté qu’elle se dit qu’elle pourra bien supporter davantage.Pourtant, Constance va devoir lui faire comprendre qu’elle doit partir. Avant qu’il ne soit trop tard…