Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

L'animalité de l'homme dans les Fables

Campion Pierre
Publication date 07/09/2023
EAN: 9782753593657
Availability Available from publisher
L’homme se soucie des animaux, de leurs souffrances et de leur bonheur, de leurs droits et de leur être, bref de leur sorte d’humanité. Mais constamment aussi, il retourne le problème en s’interrogeant sur sa propre animalité. Au sein de ce cercle... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPU RENNES
Page Count140
Languagefr
AuthorCampion Pierre
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date07/09/2023
Weight124 g
Dimensions (thickness x width x height)1.10 x 11.00 x 18.00 cm
Se rafraîchir à La Fontaine
L’homme se soucie des animaux, de leurs souffrances et de leur bonheur, de leurs droits et de leur être, bref de leur sorte d’humanité. Mais constamment aussi, il retourne le problème en s’interrogeant sur sa propre animalité. Au sein de ce cercle et à l’intérieur de l’arc-en-ciel de tout ce qui est vivant, il se pose toujours la question : quel est l’étrange statut de soi-même, de cet existant parmi les autres et opposé à tous les autres ? Pour répondre, La Fontaine procède à un prodigieux renversement : il demande leur avis aux animaux et à tout ce qui respire. Dans le procès qu’ils font à l’homme, la vache et le serpent, le singe et le chat, le loup et le renard, un arbre planté là, les compagnons d’Ulysse transformés en bêtes et revenus de leur humanité, tous concluent à l’animalité du prévenu, mais une animalité problématique et perverse. La Fable ne serait-elle pas alors le mode le plus juste, le plus innocent et le plus subtil de penser la place de l’homme : une place décentrée, incertaine et mouvante, dont l’extravagance exige une exploration critique infinie ?