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L'Art pauvre des riches

SOLET Francis
Publication date 23/03/2023
EAN: 9782749174396
Availability Available from publisher
Peut-on en finir avec cinquante ans de paresse d'invention et de mièvreries dans l'art contemporain ?L'académisme artistique d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celui du Second Empire, et pour cause : les fortunes des années 2000 ont le même in... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCHERCHE MIDI
Page Count180
Languagefr
AuthorSOLET Francis
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date23/03/2023
Weight242 g
Dimensions (thickness x width x height)1.70 x 14.20 x 21.10 cm
Peut-on en finir avec cinquante ans de paresse d'invention et de mièvreries dans l'art contemporain ?L'académisme artistique d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celui du Second Empire, et pour cause : les fortunes des années 2000 ont le même intérêt que leurs lointains prédécesseurs pour le creux, le vain, le décoratif, le sonnant et le trébuchant.Sur toute la planète, on applaudit des prix, pas des œuvres. On s'esbaudit devant des records, des chiffres et même le nom des acheteurs devient un motif d'euphorie. Les plus lucides y verront la dernière étape d'un phénomène au bout duquel la " culture " aura trahi la cause de l'Art. Les audaces survendues sont profanes, jamais profanatrices. À bien y regarder, oui, nous vivons une répétition de la " fête impériale ", cette époque où Napoléon III et les nouveaux riches de l'acier et de la finance achetaient à prix d'or les productions clinquantes des peintres pompiers. Un triomphe du conformisme d'autant plus exaspérant qu'il passe pour tapageur.Déjà dans les années 1970, en réaction à l'engourdissement et au mensonge d'un art mercantile, des créateurs ont prôné une nouvelle pureté d'expression. En refusant catégoriquement de faire des tableaux, ils ont créé des performances et des installations, autrement dit des œuvres impropres à la spéculation financière. Tel était l'art contemporain en vérité : une démarche téméraire et d'avant-garde. Une aventure d'un immense impact mais d'une très grande brièveté, que les marchands ont ensuite vidée de sa substance.Le Pop Art et ses imitateurs se sont imposés, suivis par le retour à la peinture, et enfin les stars comme Jeff Koons ou Damian Hirst – portés par le cortège des grandes fondations privées et des institutions muséales complaisantes.Franchement : ne serait-il pas temps de se déprendre du spectacle de l'argent et de la nullité, et d'imaginer le retour de l'art dans des formes forcément nouvelles ?