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L'art de battre sa maîtresse

Grosley Pierre-Jean, Delon Michel
Publication date 27/02/2014
EAN: 9782749132846
Availability Missing temporarily
Un exercice de rhétorique, une farce, une provocation ? Un exercice de rhétorique, une farce, une provocation ? En tout cas, le texte de l'avocat Pierre-Jean Grosley (1718-1785), collaborateur de L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, avait suscité... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCHERCHE MIDI
Page Count91
Languagefr
AuthorGrosley Pierre-Jean, Delon Michel
FormatHardback
Product typeBook
Publication date27/02/2014
Weight238 g
Dimensions (thickness x width x height)1.30 x 12.60 x 20.00 cm
Un exercice de rhétorique, une farce, une provocation ? Un exercice de rhétorique, une farce, une provocation ? En tout cas, le texte de l'avocat Pierre-Jean Grosley (1718-1785), collaborateur de L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, avait suscité bien des débats à sa parution en 1768. Docte et pince-sans-rire, cet exposé loufoque fut même traduit en Allemagne, patrie académique de Kant et des Lumières... Cette dissertation burlesque est présentée avec érudition et malice par Michel Delon, grand spécialiste de Casanova, éditeur de Diderot et de Sade dans La Pléiade, professeur à l'université de Paris IV-Sorbonne et auteur, notamment, de Diderot cul par-dessus tête (Albin Michel, 2013). " Qu'on plaisante ou s'indigne, la Dissertation sur l'usage de battre sa maîtresse appartient à un Ancien Régime du rire. On ne peut, de nos jours, gifler un enfant sans mobiliser les ligues de vertu, faire rougir les fesses d'une amie sans voir débarquer une escouade de Femen, tous seins dehors. Il semble même interdit d'en rire. [...] Qu'il soit donc bien entendu : il ne faut battre sa maîtresse, son épouse, ni personne. Tel est pourtant l'objet d'une dissertation, savante et joyeuse, qui a enchanté le XVIIIe siècle, alors que la fustigation était régulièrement pratiquée pour des raisons religieuses, pédagogiques ou érotiques. On recourait au fouet pour se mortifier, pour détourner l'élève du mauvais chemin et pour redresser une virilité hésitante. " Michel Delon