Boris Vian inédit !Chansons, poèmes, sketches, arguments de ballet, graffitis, dessins, collages, peintures, fausses " unes " de journaux : autant d'inédits de Boris Vian. Post-Scriptum révèle et éclaire cette hyperactivité de Vian, ce chantier de création permanente que fut sa vie de 1940 à 1959. " Boris Vian, se souvient Siné, était un surdoué. Il fourmillait d'idées et son inspiration, dans tous les domaines, semblait inépuisable. " À preuve, tous ces supports improvisés sur lesquels il lâchait à tout moment son crayon, sa plume ou son stylo : carnets, agendas, manuscrits en cours, cahiers, papiers divers ou à en-tête, feuilles volantes, faire-part de décès, etc. Tout lui était motif : amour, amitié, enfance, humour, science-fiction, opéra, jazz, mathématiques, cinéma, faune, flore, univers. Cœur épuisé dans un monde épuisant, il n'a eu de cesse d'enchanter la vie sur les dix bouts de ses dix doigts : " Ne jouons plus, prenons des risques. " Et d'ajouter : " Et que le cric me croque / Si je n'ai pas raison ! " Quand Boris Vian est mort, Jacques Prévert a écrit : " Il a quitté ses amis, mais ne leur a pas faussé compagnie. " Post-Scriptum en est la preuve éclatante.Édition conçue, commentée et annotée par Nicole Bertolt