Treatment in progress...
Close notification

We are back !

Welcome on your new side.fr !

Display notification

L' Or africain

Labarthe Gilles
Publication date 05/10/2007
EAN: 9782748900750
Availability Available from publisher
« Il n’est plus possible que des matières premières continuent à dormir, sous prétexte que leur exploitation bouleverserait le mode de vie de ceux qui ont la chance de vivre où elles se trouvent. Si des peuples, demeurés arriérés, ne peuvent ou ne ve... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherAGONE
Page Count224
Languagefr
AuthorLabarthe Gilles
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date05/10/2007
Weight160 g
Dimensions (thickness x width x height)1.50 x 11.00 x 17.00 cm
Pillages, trafics & commerce international
« Il n’est plus possible que des matières premières continuent à dormir, sous prétexte que leur exploitation bouleverserait le mode de vie de ceux qui ont la chance de vivre où elles se trouvent. Si des peuples, demeurés arriérés, ne peuvent ou ne veulent s’occuper de leur mise en valeur, d’autres peuples plus entreprenants viendront le faire à leur place de gré ou de force. » Ainsi parlait, en 1951, un ouvrage consacré aux ressources minières de la France et de ses colonies.Un demi-siècle plus tard, les « peuples entreprenants » – incarnés par une poignée de firmes occidentales soutenues par la Banque mondiale – ne se privent guère, en effet, d’exploiter l’or africain et de bouleverser le mode de vie des populations locales : cadences infernales, normes de sécurité inexistantes, mouvements syndicaux réprimés, pollution catastrophique, etc.Ces firmes privées, tentaculaires, exploitent aujourd’hui 80 % des gigantesques gisements africains. Liées à des trafiquants d’armes, à la famille Bush, à la CIA ou au lobby nucléaire, on les retrouve au Mali, au Ghana, en Tanzanie, en Afrique du Sud et jusque dans les régions en conflit – comme en République démocratique du Congo –, où elles soutiennent parfois des mouvements armés. Elles sont si puissantes que l’ONU renonce à les sanctionner. Leurs bénéfices sont rapatriés dans des paradis fiscaux, tandis que les pays africains riches en or ne cessent de s’appauvrir…