Il est commun de présenter la défense comme un fardeau, tant cette activité apparaît comme un détournement de ressources qui auraient été employées à la satisfaction directe de besoins "légitimes" : combien d'écoles ? combien de lits d'hôpital ? combien d'impôts ? L'effort de défense ne peut se concrétiser sans l'appel à la science financière. Nul ne doute que finances publiques et défense forment un couple naturel, mais au-delà de cette simple évidence commencent les difficultés : quel effort ? au détriment de quels besoins ? quels instruments de collecte en cas d'urgence ?