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Les fées au Moyen Âge (1991)

Harf-Lancner Laurence
Publication date 26/01/2023
EAN: 9782745359803
Availability Available from publisher
L’Occident médiéval a vu la naissance d’une nouvelle figure mythique, celle de la fée. Dès le haut Moyen Âge, les Parques antiques, revues et corrigées par quelques siècles de cohabitation avec les déesses mères celtiques, sont liées à la fois à la d... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCHAMPION
Page Count476
Languagefr
AuthorHarf-Lancner Laurence
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date26/01/2023
Weight-
Dimensions (thickness x width x height)0.00 x 15.50 x 23.50 cm
Morgane et Mélusine : la naissance des fées
L’Occident médiéval a vu la naissance d’une nouvelle figure mythique, celle de la fée. Dès le haut Moyen Âge, les Parques antiques, revues et corrigées par quelques siècles de cohabitation avec les déesses mères celtiques, sont liées à la fois à la détermination des destinées humaines et à un culte de l’abondance. Au XIIe siècle, l’irruption de la culture populaire dans la culture savante introduit dans la littérature un autre type de fée, l’amante surnaturelle. De ces fées marraines et de ces fées amantes les traits se sont fondus dans le creuset de la littérature médiévale. La fée est bien une création littéraire du Moyen Âge.Figure clé de l’imaginaire médiéval, en elle se cristallisent les archétypes de la féminité dans l’affectivité humaine : conquérante, la femme fantastique soumet l’homme aux lois de son désir, le ravissant à jamais dans un autre monde ; conquise par la force ou soumise par l’amour, elle se plie aux lois de son époux mortel.En pénétrant dans le domaine littéraire, ces deux types féériques ont reçu un nom, Morgane et Mélusine, reconstituant en un couple antithétique la femme aux deux visages dont se bercent les rêves. En Morgue, la femme fatale, s’incarne la féminité maléfique : ravisseuse inexorable au doux visage ou aux traits repoussants, elle s’identifie à la mort. Mélusine, c’est Morgue apprivoisée : en elle s’épanouit la magie bénéfique de la femme, féconde, maternelle. Elle se dépouille un temps de sa part d’ombre avant de quitter celui qui n’a pas su la garder, à jamais serpente, repliée sur son mystère.Réimpression de l'édition de 1991, longtemps épuisée.