Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

L'écriture de soi. Lettres et récits autobiographiques des religieuses de Port-Royal

Cousson Agnès, Sellier Philippe
Publication date 26/02/2015
EAN: 9782745329622
Availability Available from publisher
Comment se fait-il qu’ait été si peu étudiée la quantité impressionnante de lettres laissées par les abbesses de Port-Royal, Angélique et Agnès Arnauld, Angélique de Saint-Jean Arnauld d’Andilly, leur nièce ? Des lettres, mais aussi des récits, à l’é... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCHAMPION
Page Count654
Languagefr
AuthorCousson Agnès, Sellier Philippe
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date26/02/2015
Weight1040 g
Dimensions (thickness x width x height)0.00 x 15.50 x 23.50 cm
Angélique et Agnès Arnauld. Angélique de Saint-Jean Arnauld d'Andilly
Comment se fait-il qu’ait été si peu étudiée la quantité impressionnante de lettres laissées par les abbesses de Port-Royal, Angélique et Agnès Arnauld, Angélique de Saint-Jean Arnauld d’Andilly, leur nièce ? Des lettres, mais aussi des récits, à l’élaboration desquels les sœurs de la communauté participent, dont Jacqueline Pascal, sœur de Blaise. Que peuvent bien écrire des religieuses soumises à la règle du silence et de l’oubli de soi ? De fait, la spiritualité et la vie de l’âme ne constituent pas les seuls sujets abordés par ces « mortes au monde ». La famille, les amis, l’actualité souvent brûlante du monastère persécuté tiennent une place importante et récurrente. Le « moi », banni de ce couvent augustinien, interdit d’expression, sauf à des fins morales ou spirituelles, se fait entendre, sollicité par la situation d’énonciation, les sentiments des épistolières ou la lettre, donnant lieu à des sentiments mêlés, entre soulagement et culpabilité. C’est ce rapport des religieuses à elles-mêmes et à l’écriture qui sera ici analysé, en priorité à partir de leurs lettres, dans le dessein de donner accès à un Port-Royal familier, jusque-là oublié, et de faire découvrir la personne derrière l’abbesse, des caractères que les portraits de Philippe de Champaigne ne laissent pas présager.