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La vocation de Malebranche

Gouhier Henri
Publication date 29/04/2002
EAN: 9782711680924
Availability Available from publisher
Ce qui fut la thèse dite « secondaire » dans le langage universitaire de l’époque (1926), devient un livre primordial. Qui donc, lors de ses études malebranchistes ne l’a pas utilisé, consulté, commenté? C’était une autre façon de philosopher : abord... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherVRIN
Page Count174
Languagefr
AuthorGouhier Henri
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date29/04/2002
Weight400 g
Dimensions (thickness x width x height)1.00 x 13.50 x 20.00 cm
Ce qui fut la thèse dite « secondaire » dans le langage universitaire de l’époque (1926), devient un livre primordial. Qui donc, lors de ses études malebranchistes ne l’a pas utilisé, consulté, commenté? C’était une autre façon de philosopher : aborder un auteur par ses réflexions initiales. Une œuvre s’expliquait autrement que par son « système »; elle avait certes des structure, mais aussi une génèse. Disons que toute grande œuvre a une jeunesse, puisque c’est bien là ce dont il s’agit dans l’étude de cette formation oratorienne. Le concept architectonique de rencontre est illustré par celle du Traité de l’homme de Descartes, rélévant à Malebranche – alors que rien dans sa formation oratorienne ne l’y prédisposait – qu’un accord est possible entre la spiritualité augustinienne et les principes cartésiens. Cette mise en accord caractérise les réflexions du jeune Malebranche sur les « causes qui donnent occasion » et conduisent directement à Dieu. Il importait donc pour lui de prendre sa place sans qu’elle lui soit assignée : d’où les difficultés rencontrées entre les héritiers immédiats de Descartes et les commentateurs de l’Augustinus. Mais, et ce fut le thème majeur de cette époque, comment qualifier ces écrits naissants, sinon de « philosophie chrétienne »? Et si cette catégorie historique est concevable, qu’y devient le rapport entre la raison et la foi? Comment la théologie peut-elle y inscrire sa place? Telle devenait la question principale.