Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Traité 41 Sur la sensation et la mémoire

Plotin, Taormina Daniela Patrizia, Taormina Daniela Patrizia
Publication date 10/03/2022
EAN: 9782711630301
Availability Available from publisher
C’est une nouvelle conception de la sensation et de la mémoire qu’élabore Plotin dans ce Traité 41 (Ennéades IV, 6). Elle consiste à attribuer à ces facultés une nature éminemment active : elles sont « une espèce de force ». Au IIIe siècle de notre è... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherVRIN
Page Count-
Languagefr
AuthorPlotin, Taormina Daniela Patrizia, Taormina Daniela Patrizia
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date10/03/2022
Weight350 g
Dimensions (thickness x width x height)1.60 x 12.50 x 19.50 cm
C’est une nouvelle conception de la sensation et de la mémoire qu’élabore Plotin dans ce Traité 41 (Ennéades IV, 6). Elle consiste à attribuer à ces facultés une nature éminemment active : elles sont « une espèce de force ». Au IIIe siècle de notre ère, cette thèse s’oppose au modèle traditionnel de l’empreinte dans l’âme, déjà utilisé dans Théétète de Platon (191c-d). Dans ce dialogue, l’âme est assimilée à un morceau de cire, la sensation à une impression sur la cire et la mémoire à la permanence et à la conservation de l’empreinte. Malgré la fortune séculaire de cette métaphore destinée à élucider les processus cognitifs, Plotin s’en démarque nettement. Déniant toute valeur de vérité à l’exposé du Théétète, il analyse les difficultés soulevées par l’admission d’une empreinte dans l’âme. Il fait appel à la logique, s’appuie sur l’observation des faits et reprend le débat scientifique le plus récent pour construire son chef d’accusation fondamental : la conception de l’empreinte, bien que destinée à assurer la connexion entre l’âme et le monde extérieur, finit par réduire l’objet perçu ou remémoré à une image subjective, indépendante de la réalité empirique. Contre ce modèle et les conséquences qu’il entraîne, il établit que la sensation, tout comme les différentes dimensions de la mémoire – de l’évocation à la mémoire spontanée, de l’effort de rappel à la mémoire-habitude – résulte des activités de l’âme.