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L'invention du sujet moderne

Libera Alain de
Publication date 03/02/2015
EAN: 9782711626106
Availability Available from publisher
Le premier cours prononcé en 2013-2014 par le nouveau titulaire de la chaire d’histoire de la philosophie médiévale, recréée au Collège de France cinquante ans après le départ d’Étienne Gilson, inaugure une enquête sur l’histoire de trois questions :... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherVRIN
Page Count272
Languagefr
AuthorLibera Alain de
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date03/02/2015
Weight366 g
Dimensions (thickness x width x height)1.60 x 13.50 x 21.50 cm
Cours du Collège de France 2013-2014
Le premier cours prononcé en 2013-2014 par le nouveau titulaire de la chaire d’histoire de la philosophie médiévale, recréée au Collège de France cinquante ans après le départ d’Étienne Gilson, inaugure une enquête sur l’histoire de trois questions : « Question de l’homme », « Question du sujet », « Question du soi », où, sur fond de tension entre métaphysique et anthropologie, s’invente la notion moderne de sujet. Dans l’horizon du « long Moyen Âge », le cours propose une relecture de la critique nietzschéenne du sujet « cartésien » dans les fragments posthumes rassemblés sous le titre de Volonté de puissance; les premiers éléments d’une « déconstruction » de la thèse de Heidegger sur la rencontre du subiectum médiéval et de l’ego chez Descartes, telle que la formule le cours de 1934 sur La Logique; une discussion de l’interprétation foucaldienne du soi-même dans l’Alcibiade de Platon, lancée par le cours de 1981-1982 sur L’Herméneutique du sujet. Les textes antiques et médiévaux abordés dans le cours permettent de montrer que dès le Moyen Âge central (XIIIe -XIVe siècle), avec Guillaume d’Auvergne († 1249) ou Pierre de Jean-Olieu († 1298), les conditions nécessaires à l’émergence d’une notion dite « moderne » de sujet étaient réunies, dont l’introduction du subiectum dans la psychologie augustinienne, avec la notion de « sujet spirituel » ou psychique, par opposition à physique ou matériel, et une définition de la « personne » comme sujet d’activité mentale capable de reconnaître à autrui la même capacité d’imputation subjective, soit par « inférence » (arguitio) soit par « sympathie » (conspiratio). Le parcours médiéval effectué dans le cours entame un retour critique sur trois fétiches postmodernes, qui sidèrent indûment la pensée : la « mort de l’homme », la « fin de l’humanisme », la « mort du sujet ».