Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Descartes et la connaissance de Dieu

Devillairs Laurence
Publication date 01/09/2004
EAN: 9782711616343
Availability In Reprint
Comment connaître Dieu? Est-il légitime de faire de son essence l’objet de la méthode, d’appliquer à sa nature et à ses attributs les modes de connaissance définis par cette méthode, à savoir l’induction, la déduction voir... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherVRIN
Page Count352
Languagefr
AuthorDevillairs Laurence
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date01/09/2004
Weight400 g
Dimensions (thickness x width x height)2.20 x 13.50 x 21.50 cm
Comment connaître Dieu? Est-il légitime de faire de son essence l’objet de la méthode, d’appliquer à sa nature et à ses attributs les modes de connaissance définis par cette méthode, à savoir l’induction, la déduction voire l’intuition? Comment défendre la possibilité d’une intellection claire et distincte de l’essence de Dieu, telle que la représente son idée, et faire droit à l’incompréhensibilité attachée à son infinité? Le paradoxe de la métaphysique cartésienne consiste à la fois à revendiquer la possibilité de connaître Dieu à partir de son essence, selon la « vraie définition » qu’en donne son idée innée, et à poser l’incompréhensiblité de cette essence, irréductible à ce que la raison peut en déterminer. C’est sur ce paradoxe que s’élaborent une « science parfaite » de Dieu et un traité de ses attributs, que Descartes déclare avoir tous « expressément prouvés ». Le Dieu de la métaphysique n’est toutefois pas seulement objet de science; il suscite aussi la plus « violent des passions » : sa connaissance et la preuve de tous ses attributs n’ont en effet d’autre utilité que de nous conduire à son amour, lequel procure des « satisfactions » et « des contentements qui valent incomparablement davantage que nos petites joies passagères ».